Le PNL : « On veut annihiler - la personnalité libanaise »

Le Parti national libéral (PNL) a estimé hier que «la théorie du complot manigancé par l’ennemi israélien est le dernier moyen pour le pouvoir et les SR de créer une réaction émotive et inconsciente». «Les agissements des gens au pouvoir nous font penser à un complot qu’ils ont manigancé contre eux-mêmes. Il s’agit d’une tentative hypocrite de détourner les regards des Libanais de l’annihilation de la personnalité libanaise, de l’absence de décision libre, de l’échec des plans de salut et de réforme économique», a-t-il affirmé. «Nul n’a le droit d’empêcher les citoyens de jouir des droits garantis par la Constitution et par les pactes internationaux – à commencer par la liberté d’expression et d’opinion – quel que soit le niveau qu’a atteint son arrogance et quel que soit le soutien extérieur d’où il puise sa force», a souligné le PNL. «Tout ce qui a été dit pour empêcher les citoyens de pratiquer leurs droits politiques est nul et non avenu, conformément à la Constitution», a-t-il poursuivi. Condamnant les violences corporelles pratiquées par des «civils inconnus dont il a été dit qu’ils appartiennent aux SR libanais – mais sont-ils vraiment des Libanais ? – contre des jeunes devant le Palais de justice», le PNL a estimé qu’il s’agissait là «de la véritable nature du pouvoir, des SR». Cela donne des indices concernant «l’inspirateur de ce pouvoir», a-t-il noté. «Il faut stocker les images de ces agresseurs dans la mémoire de la nation pour en faire le symbole de ce régime répressif et en désagrégation», a-t-il souligné. Le PNL a en outre déploré la dérobade du Parlement concernant le vote du code de procédure pénale, y voyant un signe de plus du «régime policier». Il a enfin dénoncé l’arrestation des militants, les mesures prises à leur encontre et les accusations qui leur ont été portées, appelant à leur libération.