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Actualités - OPINIONS

Cogne de procédure pénale -

Article 1 – Tout individu est suspect de collaboration avec l’ennemi israélien, même le nourrisson qui vient de naître. Si au bout de quelques mois, le bébé dit «papa, maman», ses parents seront immédiatement arrêtés pour complicité. Article 2 – Sur ordre du procureur de la République, la force publique est habilitée à entrer bottes premières et toutes dents dehors au domicile du prévenu. Celui-ci sera traîné manu militari jusqu’au ministère de la Défense où il sera manu ligaturi. Article 3 – Tous les lieux de détention à travers le pays sont supprimés au profit du ministère de la Défense qui, par la même occasion, remplacera l’avocat de la défense. Article 4 – Les droits de visite sont annulés. Le lavage des cerveaux se faisant à grande eau, tous les jours de la semaine sont décrétés «jour de ménage». Article 5 – L’interrogatoire du présumé coupable sera assuré par le procureur de la République en personne, qui sacrifie ainsi de son temps précieux pour débattre de politique régionale avec le suspect. De préférence devant une caméra cachée datant des années 50 et empruntée au matériel de pointe de Télé-Liban. Article 6 – Il est légalement permis de cogner sur le prévenu dans la limite de la résistance des cartilages de l’enquêteur. La procédure musculaire s’établit comme suit : tension du biceps, relâchement du triceps. Lorsque les deux muscles se trouvent dans le prolongement l’un de l’autre, le poing part en flèche et trouve son point d’impact sur la gencive du suspect. Article 7 – Si l’individu parle, c’est un menteur à la solde des Israéliens et il est battu. S’il se tait, c’est qu’il communique par télépathie avec les Israéliens et il est battu. S’il respire, il consomme donc l’oxygène de l’enquêteur pour le refiler aux Israéliens et il est battu. Article 8 – L’enquêteur est habilité à battre, cogner, rosser, rouer, tabasser le suspect jusqu’à ce qu’il avoue l’assassinat d’Henri IV ou de John F. Kennedy. Article 9 – La Haute Cour de justice est supprimée et remplacée par une basse-cour de police.
Article 1 – Tout individu est suspect de collaboration avec l’ennemi israélien, même le nourrisson qui vient de naître. Si au bout de quelques mois, le bébé dit «papa, maman», ses parents seront immédiatement arrêtés pour complicité. Article 2 – Sur ordre du procureur de la République, la force publique est habilitée à entrer bottes premières et toutes dents dehors...