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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Hoss critique le comportement de Hariri - -

L’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss a estimé que les événements qui se sont déroulés récemment sur la scène locale semblent indiquer que la troisième magistrature de l’État a perdu du prestige dont elle jouissait. Dans un commentaire rendu public hier, l’ancien Premier ministre a relevé les trois points suivants : • «Dans une déclaration télévisée, le chef du gouvernement a explicitement reconnu que son téléphone était placé sur table d’écoute par des parties au-dessus de la loi et donc incontrôlables. Il est pour le moins étonnant que le Premier ministre admette l’existence de parties au-dessus de la loi et hors de son contrôle. • «À l’issue de la récente vague d’arrestations et de la répression qui l’a accompagnée, des propos ont été attribués au Premier ministre selon lesquels il était supposé assurer une couverture politique à des événements dont il n’avait même pas été informé. Il a paru impuissant à adopter une position vis-à-vis de ce qui s’était passé sans qu’il en soit informé. • «Au cours de la séance parlementaire du 13 août, durant laquelle la Chambre a voté l’amendement du code de procédure pénale, moins de deux semaines après l’avoir approuvé, le président du Conseil a déclaré qu’il avait voté en faveur de l’amendement sans en être convaincu, parce que le climat politique général imposait qu’il le fasse. Qu’est-ce qui pourrait forcer un Premier ministre à approuver une loi dont il n’est pas convaincu ?» Et de conclure : «De telles positions sont loin de contribuer à raffermir la situation politique de la présidence du Conseil. Nous espérons que de telles situations, dans lesquelles le Premier ministre apparaît impuissant et résigné, ne se répéteront plus. Pareille attitude ne peut servir ni le processus d’édification de l’État de droit et des institutions ni la démocratie au Liban».
L’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss a estimé que les événements qui se sont déroulés récemment sur la scène locale semblent indiquer que la troisième magistrature de l’État a perdu du prestige dont elle jouissait. Dans un commentaire rendu public hier, l’ancien Premier ministre a relevé les trois points suivants : • «Dans une déclaration télévisée, le chef...