Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINIONS

Les services vs le Sérail : trois-zéro

Le match n’est pas terminé. Mais revenir au score sera très difficile pour le Sérail. Qui a jusqu’à présent, dans sa confrontation avec les services, ou si l’on préfère avec l’autre aile du pouvoir exécutif, encaissé trois buts blancs : sur les écoutes téléphoniques, sur les rafles, sur la procédure pénale. Ces déconvenues, la dernière en date surtout, ont démontré la précarité, voire l’inexistence, de l’axe tripartite que les haririens se targuaient il y a à peine une semaine d’avoir forgé dans l’acier avec les joumblattistes et avec les berriyistes. Le plus étrange, le plus déconcertant dans cette affaire c’est que si le bloc Amal a paru lâcher le chef du gouvernement, ce dernier à son tour s’est désolidarisé du groupe progressiste, pour baisser pavillon devant le forcing des partisans du régime (et de la manière forte). Dès lors, la majorité parlementaire que le président du Conseil croyait s’être assurée pour faire passer ses projets sans encombre avant Paris II a disparu en basculant du côté de Baabda. Comble de paradoxe, les seuls à avoir voté dans le sens politique souhaité par le gouvernement, qui n’a toutefois pas été conséquent avec lui-même, sont les opposants !
Le match n’est pas terminé. Mais revenir au score sera très difficile pour le Sérail. Qui a jusqu’à présent, dans sa confrontation avec les services, ou si l’on préfère avec l’autre aile du pouvoir exécutif, encaissé trois buts blancs : sur les écoutes téléphoniques, sur les rafles, sur la procédure pénale. Ces déconvenues, la dernière en date surtout, ont...