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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Vie politique - Hariri rejette les rumeurs - sur un effondrement prochain

Le chef du gouvernement Rafic Hariri a mis l’accent sur la solidité de la situation financière du pays et a rejeté les rumeurs sur un effondrement prochain. Il a insisté sur ce point au cours d’une interview télévisée hier soir, en rappelant que le Liban a obtenu 750 millions de dollars au lieu de 400 millions lorsqu’il avait procédé à une nouvelle émission d’eurobonds. «N’est-ce pas un signe de confiance dans le pays ? A-t-on jamais vu quelqu’un prêter de l’argent à un pays au bord de la faillite ?», s’est-il interrogé. Sur base de quel plan le gouvernement essaie de résorber la crise ? À cette question, M. Hariri a répondu en expliquant que les plans quinquennaux ou autres étaient établis par les régimes socialistes alors que les pays au système économique libéral se contentent d’adopter des programmes de développement en fonction de leurs besoins. Selon lui, c’est le service de la dette et non pas la dette qui pose un problème. «Toutes les mesures que nous prenons vont dans le sens d’une réduction du service de la dette. Personne ne les considère comme étant erronées. Certains trouvent que leur application est lente et d’autres qu’on a tardé à les exécuter. Même le FMI a jugé que le programme du gouvernement était bon», a-t-il dit avant de réaffirmer la détermination de l’État à ne pas toucher aux réserves or de la BDL. M. Hariri n’a pas hésité à répondre par l’affirmative à la question de savoir si ses communications téléphoniques étaient toujours surveillées. «J’ai fait tout ce que j’ai pu pour que ça s’arrête. En vain. Je ne pense pas que je pourrai parvenir à un résultat sans qu’il n’y ait un heurt. Mais un heurt nuirait au pays», a-t-il dit, sans donner davantage de précisions et en rejetant les informations selon lesquelles il possède des équipements d’écoutes. Il a par ailleurs estimé que Cellis et LibanCell sont parfaitement en droit de recourir à l’arbitrage international dans le conflit qui les oppose à l’État, dans la mesure où elles se sont fondées sur un article de leur contrat. Il a reproché au gouvernement précédent d’avoir tenté d’abolir cette clause, «ce qui porte atteinte à la crédibilité de l’État». Signalons par ailleurs que M. Hariri est attendu demain à Islamabad pour une visite de deux jours au Pakistan. M. Hariri s’entretiendra avec le président Pervez Musharraf de questions bilatérales et régionales. Un banquet officiel et une visite de la mosquée Faisal sont également au programme du séjour du chef du gouvernement.
Le chef du gouvernement Rafic Hariri a mis l’accent sur la solidité de la situation financière du pays et a rejeté les rumeurs sur un effondrement prochain. Il a insisté sur ce point au cours d’une interview télévisée hier soir, en rappelant que le Liban a obtenu 750 millions de dollars au lieu de 400 millions lorsqu’il avait procédé à une nouvelle émission...