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Actualités - REPORTAGES

journaliste en herbe - Ils sont jeunes, appliqués, et motivés - S’inspirer de la francophonie pour parler Liban

Six jeunes lauréats ont remporté en mars dernier le concours «Journalistes en herbe» parrainé par L’Orient-Le Jour en partenariat avec la Société générale des banques du Liban (SGBL). Organisé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) dans le cadre de la Semaine du français en fête, l’événement a rassemblé plusieurs dizaines d’étudiants appartenant à toutes les universités du pays. Le but du concours : stimuler les jeunes à écrire en langue française. Comme prévu L’Orient-Le Jour a publié les textes des lauréats sélectionnés par le jury. Et depuis mai dernier, notre quotidien publie régulièrement des articles rédigés par six lauréats, qui planchent depuis leur sélection sur le vaste thème de la francophonie. Pour rédiger leurs articles, les jeunes choisissent des sujets libres ayant trait à un thème inspiré par les apports de la francophonie, et traitent leurs sujets ensuite selon les informations mises à leur disposition. C’est particulièrement le cas de notre jeune lauréate Rania Massoud (Université Saint-Joseph) qui avait opté pour un sujet relatif à l’émigration libanaise au Québec, province canadienne francophone. À l’issue d’une interview accordée par un responsable à la chancellerie canadienne de Beyrouth, la jeune lauréate, munie de chiffres sur l’émigration libanaise dans le pays le plus au nord de l’Amérique parvient à présenter l’état des lieux des Libanais qui sont partis depuis le début des années quatre-vingt-dix. Karim al-Dahdah, (Université de Balamand-Alba), écrit avec ses tripes. Jeune étudiant en architecture, il a un talent de billettiste. Comme beaucoup de nos confrères doués pour ce genre, il travaille selon l’inspiration. Pour la publication d’aujourd’hui il a décidé de dénoncer la situation des femmes libanaises. Afin de trouver son sujet, Karim s’est inspiré de mai 68 et d’auteurs françaises. Les femmes libanaises francophones ? Il les met dans la case de leurs compatriotes… Original, Gabriel Ferneiné (Université de Balamand-Alba) évalue la reconstruction de Beyrouth en partant des théories du situationniste français Guy Debord. Il tente à travers son article – à portée architecturale – de critiquer la France, gardienne de la francophonie, et sa politique étrangère. Il lance également un appel à la préservation de la mémoire et du patrimoine d’une capitale meurtrie. Vanessa Madi (Université Saint Joseph) a couvert un défilé de mode tenu au centre-ville. Pour actualiser l’événement qui a eu lieu le mois dernier, elle a recueilli des informations de coulisses : les préparatifs et les portées du défilé inspiré par l’année de la francophonie au Liban. Ibtissam Abboud (Université Saint Esprit Kaslik) a voulu rendre un hommage posthume à Nadia Tuéni, poète libanais francophone qu’elle admire beaucoup. Documentation et interviews lui ont permis de rédiger son article. Hala Dahrouge (Université de Balamand-Alba) a effectué une enquête expresse auprès de couples mariés et de célibataires sur un sujet précis : l’usage de la langue française chez les tout-petits Libanais. Ils sont jeunes, appliqués, doués, motivés, créatifs, et ils font leurs premiers pas dans le journalisme. Depuis mai dernier, L’Orient-Le Jour publie régulièrement leurs articles. Aujourd’hui aussi le lecteur peut découvrir nos «journalistes en herbe».
Six jeunes lauréats ont remporté en mars dernier le concours «Journalistes en herbe» parrainé par L’Orient-Le Jour en partenariat avec la Société générale des banques du Liban (SGBL). Organisé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) dans le cadre de la Semaine du français en fête, l’événement a rassemblé plusieurs dizaines d’étudiants appartenant à...