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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Causerie - Dans l’Administration, un problème de productivité - Salamé : L’économie du savoir, moteur du tiers-monde et des pays développés

Le ministre de la Culture Ghassan Salamé a appelé les Libanais à mener la bataille de l’économie du savoir ou celle de la valeur ajoutée à travers le cumul des expériences au lieu de batailler pour dynamiser les rôles de l’agriculture, de l’industrie et des services, «de tels rôles étant déjà derrière nous». «L’économie du savoir est devenue le moteur aussi bien des pays du tiers-monde que celui des pays développés», a dit le ministre. M. Salamé a tenu ces propos lors d’un déjeuner donné hier à l’hôtel Rotana-Gefinor par la Chambre internationale de commerce (CIC), représentée par son vice-président et son secrétaire général, respectivement MM. Assaad Sawaya et Louis Hobeïka. Étaient également présents à ce déjeuner : le président Rachid Solh, l’ancien ministre Élias Hanna, le député Abdel-Latif Zein, l’ambassadeur de Suisse au Liban Jurg Stulli ainsi que le conseiller du président de la République, Élie Assaf. M. Salamé s’est interrogé sur la position de l’État libanais face à ces changements économiques. «Nous sommes impliqués dans une guerre de slogans et l’on parle beaucoup de privatisation, de surplus dans les administrations et d’un Liban de demain qui ne serait qu’un second Dubaï. Tous ces slogans sont des slogans vides. Pour que nos rêves et nos ambitions deviennent des réalités, il faut nous fixer un but et mettre les plans d’exécution adéquats», a-t-il affirmé. «La privatisation contribue à redéfinir le rôle de l’État, a-t-il ajouté, de sorte qu’elle le réduit dans certains cas et l’élargit dans d’autres». Il est nécessaire d’étendre le rôle de l’État dans les domaines de la santé et de l’éducation et de le réduire dans les secteurs du transport, du téléphone, de l’électricité et de l’eau, selon le ministre. M. Salamé a démenti qu’il y ait un surplus de fonctionnaires dans les administrations publiques. «Il y a des fonctionnaires qui ne sont pas à leur place du fait de la corruption et du clientélisme politique. Le problème est un problème de productivité et non pas de nombre», a-t-il fait valoir. La mutation de l’économie nationale vers l’économie du savoir nécessite l’adoption par les autorités compétentes d’une série de mesures fiscales. En commençant par abolir les taxes douanières sur le matériel informatique, et à cet égard, le gouvernement est déjà sur la bonne voie. Le ministre de la Culture a appelé à un changement du concept de l’enseignement supérieur à travers la fusion des universités, à l’instar de ce qui s’est passé dans le secteur bancaire. «C’est assez d’avoir six universités privées et six autres publiques. Si ce plafond est crevé, on bascule dans le commerce», a-t-il conclu.
Le ministre de la Culture Ghassan Salamé a appelé les Libanais à mener la bataille de l’économie du savoir ou celle de la valeur ajoutée à travers le cumul des expériences au lieu de batailler pour dynamiser les rôles de l’agriculture, de l’industrie et des services, «de tels rôles étant déjà derrière nous». «L’économie du savoir est devenue le moteur aussi...