Social - Poursuite de l’enquête dans l’affaire - des factures impayées - Le ministère du Travail entame sa - médiation dans le conflit de l’EDL

Le ministre du Travail, Ali Kanso, a entamé hier matin sa médiation dans le conflit qui oppose depuis plusieurs jours le syndicat des employés de l’Électricité du Liban (EDL) au ministère de l’Énergie et de l’Eau. M. Kanso a présidé dans ce cadre une réunion élargie qui a groupé le directeur général du ministère du Travail, Ratib Saliba, le directeur général de l’EDL, Georges Moawad, le président du conseil d’administration de l’EDL, Fouad Hamdane, le président de la CGTL, Ghassan Ghosn, le président du syndicat des employés de l’EDL, Émile Jeha, et le président de la Fédération des syndicats des offices autonomes, M. Fouad Harfouche. À l’issue de la rencontre, qui a duré près d’une heure et demie, M. Kanso a indiqué qu’il s’était informé des points de vue en présence et que la prochaine réunion de conciliation aura lieu à la fin de la semaine en cours. Le ministre du Travail a affirmé sur ce plan que le climat des discussions entre les deux parties est «extrêmement positif». Au niveau judiciaire, le procureur général financier, Khalil Rahhal, et l’avocat général financier, Roukoz Rizk, ont poursuivi hier leur enquête dans l’affaire des factures d’électricité impayées. Les juges Rahhal et Rizk ont écouté à ce propos les témoignages de l’ancien directeur général de l’EDL, Joseph Hawa, du directeur des affaires financières, M. Moïse Kahi, du directeur des affaires administratives, Georges Zoummar, du directeur des statistiques et des études, Walid Doughaili, et de plusieurs anciens hauts responsables de l’EDL. Le juge Rahhal a convoqué pour aujourd’hui d’autres anciens responsables de l’EDL. Notons, par ailleurs, que dans un communiqué publié hier, M. Georges Moawad a affirmé que la direction de l’EDL n’est nullement impliquée dans l’affaire de la publication d’une liste de personnalités politiques accusées de ne pas verser leurs factures d’électricité. M. Moawad a précisé qu’un rapport détaillé sur cette question avait été transmis à l’Inspection centrale.