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Actualités - CHRONOLOGIES

Présidence - Le chef de l’État a reçu des ex-détenus libanais en Israël ainsi que Hobeika - Lahoud : Les Libanais devraient maintenant - s’unir face au défi socio-économique

Le chef de l’État Émile Lahoud a réaffirmé hier que la libération des prisonniers libanais en Israël était une condition essentielle pour la réalisation d’une paix juste, globale et durable. «Cette condition reste une constante libanaise, une revendication principale qui n’admet aucune concession», a-t-il affirmé. Rendant hommage aux sacrifices consentis par ceux d’entre les prisonniers qui ont été libérés – des sacrifices qui, «à l’instar de la Résistance, de l’armée et de l’unité des Libanais, ont participé à la libération du Liban-Sud», a estimé Émile Lahoud. Qui recevait hier, justement, le député de Beyrouth Nasser Kandil, accompagné d’une délégation du comité de suivi chargé des affaires des ex-détenus libanais en Israël. Nasser Kandil qui a remercié, au cours de l’entretien, le chef de l’État pour l’attention dont il fait montre à l’égard de ce dossier, ainsi que pour ses prises de position en faveur de la libération des détenus, tant au niveau des institutions arabes qu’internationales. «L’approbation du projet de loi concernant les détenus libérés n’aurait pu se faire sans les efforts du chef de l’État», a-t-il ajouté. Affirmant que ce dernier avait donné des directives en vue d’accélérer l’envoi de ce projet de loi au Parlement afin qu’il puisse être suivi de près par la Chambre. Et répondant à l’un des ex-détenus présents lors de l’entretien, le général Lahoud a réaffirmé que «le Liban tirait sa force de la défense de ses droits, de la souveraineté de tout son territoire. Personne ne peut passer outre ce droit, tant que l’État est fort et le peuple uni. Lorsqu’ils luttaient contre l’occupation israélienne, unis, les Libanais ont vaincu. Il faudrait maintenant qu’ils le soient face aux autres échéances – notamment les défis économiques et sociaux», a-t-il enfin assuré. Et parmi les autres visiteurs de Baabda : le catholicos de Silicie Aram Ier, avec lequel le général Lahoud a évoqué les derniers développements en cours, ainsi que des sujets liés à la communauté arménienne. Également l’ambassadeur du Koweït Mohammed Saad el-Sallal, venu en visite d’adieu à Baabda – il officiera désormais à Moscou. Le général Lahoud a remercié l’ambassadeur Sallal pour les efforts qu’il a fournis durant sa présence à Beyrouth, afin de consolider davantage les relations libano-koweïtiennes. Et avec l’ambassadeur d’Arménie Arman Navasardian, il a évoqué le suivi des concertations à Erevan il y a quelques mois entre le chef de l’État et son homologue Robert Kotcharian, ainsi que la prochaine visite à Beyrouth de hauts responsables arméniens. Le général Lahoud a ensuite conféré avec l’ancien ministre Élie Hobeika. Qui est au centre, ces dernières semaines, de l’affaire Sharon et du procès intenté à ce dernier. Il a enfin adressé un télégramme au Raïs égyptien Hosni Moubarak, à l’occasion de la commémoration de la révolution du 23 juillet – celle des officiers libres, qui a mis fin, avec la chute du roi Farouk, à la monarchie égyptienne.
Le chef de l’État Émile Lahoud a réaffirmé hier que la libération des prisonniers libanais en Israël était une condition essentielle pour la réalisation d’une paix juste, globale et durable. «Cette condition reste une constante libanaise, une revendication principale qui n’admet aucune concession», a-t-il affirmé. Rendant hommage aux sacrifices consentis par ceux...