Écrivain, auteur d’ouvrages de philosophie, de métaphysique et de poétique, Antoine Joseph Assaf enseigne à Paris et à Florence. Il fait partie de ces milliers de Libanais anonymes qui ont vécu les affres de l’enlèvement et de la séquestration durant les années de guerre. Anonymes, parce qu’ils n’ont pas atteint la renommée de ces otages occidentaux qui ont pu, a posteriori, avoir la consolation d’apprendre que les journaux ont parlé d’eux. Fils du père Joseph Assaf, curé de la paroisse Saint-Élie des maronites, à Bhamdoun, Antoine Assaf est enlevé au septième jour de la bataille du Chouf, après cinq nuits passées avec son père sous la charpente de l’église. Arrêté, il fera l’expérience de la séquestration, mais aussi celle du temps. Il fera également l’expérience de l’enfer et de l’espérance. Terre blanche, journal d’un otage au Liban (*) en retrace les différents moments, souvent à partir de notes gribouillées dans l’obscurité de sa geôle. Il fera surtout l’expérience de quelque chose de mystérieux et de fort. Le dernier paragraphe de son journal le dit sans le dire : «Adieu, lecteur obscur (...), prends ce livre et ferme-le sans moi, et que ces pages une fois lues et déchirées aillent à la mer ! Nous n’avons qu’un verbe, c’est pourquoi le reste est silence». Au lecteur de découvrir de quel verbe il s’agit. * Fayard-Sarment.
Écrivain, auteur d’ouvrages de philosophie, de métaphysique et de poétique, Antoine Joseph Assaf enseigne à Paris et à Florence. Il fait partie de ces milliers de Libanais anonymes qui ont vécu les affres de l’enlèvement et de la séquestration durant les années de guerre. Anonymes, parce qu’ils n’ont pas atteint la renommée de ces otages occidentaux qui ont pu, a...
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