Gênes s’est offert un lifting - de 200 milliards de lires

La municipalité de Gênes a dû débourser, avec l’aide de l’État italien et des régions, quelque 250 milliards de lires ($ 110 millions) pour accueillir le sommet des pays les plus industrialisés du 20 au 22 juillet. Quarante-deux milliards, soit près de 20 millions de dollars, ont été dépensés pour l’organisation proprement dite et la sécurité de la réunion. Les deux cents milliards restants ont été déboursés pour redonner un coup de jeune à la vieille cité portuaire. Sur cette somme, 90 milliards ($ 40 millions) ont été couverts par le gouvernement de Rome. Le reste a été financé par la ville et la région ainsi que par des investisseurs privés. Le Palazzo Ducale (palais ducal), qui abritera les discussions du G7/G8, a été restauré et sa façade ravalée. Baptisé localement «O Paxo», il fut pendant six siècles le siège de la République maritime de Gênes. Il fut reconstruit après un incendie au XVIIIe siècle. La Piazza de Ferrari, à la jonction de la vieille ville et des quartiers modernes, a également été restaurée. Construite au début du XXe siècle, elle est un haut lieu traditionnel des rassemblements sociaux et ne dérogera pas à la règle lors du sommet, les manifestants antimondialisation ayant l’intention de s’y rendre malgré le déploiement de sécurité. Un certain nombre de ruelles historiques, dont la fameuse Via San Lorenzo qui mène du palais ducal au vieux port, ont été repavées et transformées en rues piétonnes. Enfin, une bonne partie de l’éclairage municipal a été refait.