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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

« Le Liban plongé dans le cercle vicieux de la corruption », estime Aoun

Le général Michel Aoun a dénoncé hier, dans un communiqué publié à partir de Paris, la «corruption au sein de l’État». Il a estimé que «le gouvernement n’inspirait aucune confiance aux investisseurs étrangers». «Les principaux pôles de l’État ne règlent pas leurs factures et le gouvernement est incapable de réaliser une meilleure collecte des quittances qui sont dues», a-t-il ajouté. L’ancien chef du gouvernement de militaires a indiqué que «le Liban a besoin de se doter d’un gouvernement capable de gagner la confiance et le respect des citoyens, pour sortir du cercle vicieux de la corruption». Et d’ajouter que «l’État devait chercher à gagner la confiance et le respect des citoyens et œuvrer pour la reconstruction et la protection de ses institutions». Le général Aoun a considéré que «les personnes responsables de la tragédie qui a frappé le pays ne peuvent pas le sauver». D’autre part, il a estimé que «la privatisation, pour être réussie, devait se produire dans le cadre d’un État de droit, où les institutions respectent la Constitution et assurent la sécurité et la stabilité». «Cet État ne verra pas le jour tant qu’une mentalité de mafieux et la spoliation des droits publics persistent», a-t-il ajouté. Il a indiqué que «le Liban ne sera jamais gouverné par des personnes pires que celles que nous avons eues à supporter durant les dix dernières années». «Après avoir contribué à la faillite politique et sociale du pays, ces mêmes personnes sont déterminées à provoquer sa faillite économique», a ajouté le général Aoun, en rappelant que «la privatisation ne constituait pas la solution aux problèmes économiques dans le cadre actuel politique et social». «Les erreurs commises par les dirigeants peuvent être qualifiées de crimes», a souligné l’ancien chef du gouvernement de militaires. «Et ils semblent déterminés à continuer à les commettre», a-t-il conclu.
Le général Michel Aoun a dénoncé hier, dans un communiqué publié à partir de Paris, la «corruption au sein de l’État». Il a estimé que «le gouvernement n’inspirait aucune confiance aux investisseurs étrangers». «Les principaux pôles de l’État ne règlent pas leurs factures et le gouvernement est incapable de réaliser une meilleure collecte des quittances qui...