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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Joumblatt : « L’interdit est tombé »

«L’interdit du dialogue, ce dialogue dont la nécessité a été enfin reconnue après les campagnes de trahisons et de rejet, est tombé». C’est ainsi que le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, dont le message a été lu par le secrétaire général de la Jeunesse progressiste, Waël Bou Faour, a qualifié la rencontre de Baakline samedi. Selon M. Joumblatt, cet interdit est tombé «après l’expression par la jeunesse libanaise d’un dynamisme remarquable et d’une efficacité responsable au niveau des questions nationales, depuis la libération (…) jusqu’à la construction d’une décision nationale indépendante et d’un mouvement d’opposition démocratique (…)». M. Joumblatt a par ailleurs mis l’accent sur le fait que «le pays ne peut être bâti que sur le dialogue». Un dialogue reposant, selon lui, sur «l’acceptation de l’autre, un autre différent et pas un clone, sur la reconnaissance du droit à la différence et sur la continuité (…) loin de tout statisme et de tout monolithisme». Il a en outre noté que «le dialogue entre ces jeunes doit s’inscrire dans le cadre d’un dialogue national, où les jeunes et les démocrates ne doivent pas rester des voix qui crient dans le désert de l’État et d’un régime incapable de répondre aux angoisses et aux aspirations des générations». «Le pouvoir est appelé à prendre en main toutes les initiatives pour aboutir à des principes, points de départ d’une action commune nationale et plurielle pour faire face aux défis internes et externes qui menacent le pays», a-t-il conclu. De son côté, le chef du Forum démocratique, l’ancien député Habib Sadek, a estimé dimanche que «le Liban passe par la pire période de son histoire moderne». Il a invité toutes les parties à rentrer dans le projet de réconciliation nationale, en mettant l’accent sur la nécessité de déterminer une identité libanaise, dans le respect de la «souveraineté complète» du Liban, de la démocratie, du laïcisme, des libertés publiques, de l’égalité sociale et des droits de l’homme. Il a enfin appelé au rééquilibrage des relations libano-syriennes, estimant que cela relève de la responsabilité des deux États.
«L’interdit du dialogue, ce dialogue dont la nécessité a été enfin reconnue après les campagnes de trahisons et de rejet, est tombé». C’est ainsi que le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, dont le message a été lu par le secrétaire général de la Jeunesse progressiste, Waël Bou Faour, a qualifié la rencontre de Baakline samedi. Selon M....