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Actualités - CHRONOLOGIES

ÉCHANGES CULTURELS - Festivités et activités artistiques libanaises à Saumur - Les talents du pays du cèdre dans la ville du Carrousel

«Un cèdre à Saumur» est un projet d’échanges culturels franco-libanais initié par l’association française Connecting Cultures et la ville de Saumur (située dans le pays de la Loire, célèbre, depuis 152 ans, pour son école militaire et son «Carrousel» annuel). Il s’agit, d’une part, de présenter, à Saumur, du 13 au 17 novembre 2001, un panel d’artistes libanais de différentes disciplines et, d’autre part, de mettre en place, ultérieurement, des programmations d’artistes «Saumurois» au Liban. Derrière les organisateurs officiels, les vrais promoteurs de cette opération sont deux jeunes Français qui connaissent bien le Liban, pour y avoir fait de fréquents séjours et établi de nombreux contacts. Il s’agit de Benoît Barreault, programmateur culturel de la ville de Saumur, et de Richard Lenormand, président de l’association «Connecting Cultures» (qui, comme son nom l’indique, travaille sur des projets d’échanges culturels internationaux). «En fait, on a l’avantage de bien connaître le Liban, puisqu’on est les initiateurs, avec Lucien Pagnier, de la formule “Destination Liban”». Un concept d’assistance touristique, qui va de la prise en charge à l’aéroport à l’hébergement dans des maisons rénovées, en passant par les petits tours et les visites guidées. «Quand on est arrivé la première fois ici en mai 1998, avec nos sacs à dos, nous avons rencontré des difficultés. Il n’y avait pas à l’aéroport de brochures touristiques facilement disponibles, les prix des hôtels étaient exorbitants, etc. D’où l’idée qu’on a eue de créer ce concept d’assistance, qui s’adresse essentiellement aux jeunes voyageurs à petit budget, qui veulent découvrir les différentes régions du Liban, sa vie de nuit... À partir de ce projet, nous avons pu tisser un réseau de relations publiques et culturelles». Qu’ils mettent donc à contribution pour un projet dans le sens inverse : faire connaître le Liban à l’étranger. Programme Au programme d’«Un cèdre à Saumur» : des expositions (photos, peintures et sculptures), de la musique (actuelle comme le jazz oriental des «Soap Kills», le rap arabe des «Aks’ser», mais aussi traditionnelle avec Élie Rizkallah qui chante du Abdel Wahab et les airs des Rahbani), des conférences «sociologiques, économiques et politiques sur le Liban d’aujourd’hui», signalent les organisateurs, et un volet jeune caméra libanaise (une sélection de courts métrages des étudiants de l’Alba et de l’Iesav et un long-métrage de cinéma, La maison rose de Joanna Hajj Touma et Khalil Jreige). Le conteur Jihad Darwiche, «contacté par l’intermédiaire de l’Assdac, association pour le développement socio-éducatif et culturel au Liban», racontera les mythes et légendes du pays du cèdre. Enfin, des ateliers de confection de costumes folkloriques, de danse orientale, de dabké et de percussion seront mis sur pied, en collaboration avec les écoles et certaines associations culturelles saumuroises. Les manifestations se tiendront dans les salles de quartier et les théâtres de la ville, et seront clôturées par un banquet de mézzés et la plantation d’un cèdre par le maire de la ville. La liste complète des noms des participants ainsi que les détails des manifestations prévues n’est pas encore complète. Toutes les informations ultérieures seront disponibles sur le site «Libanvision. com».
«Un cèdre à Saumur» est un projet d’échanges culturels franco-libanais initié par l’association française Connecting Cultures et la ville de Saumur (située dans le pays de la Loire, célèbre, depuis 152 ans, pour son école militaire et son «Carrousel» annuel). Il s’agit, d’une part, de présenter, à Saumur, du 13 au 17 novembre 2001, un panel d’artistes libanais...