Akkar - Deux personnes mortes de la rage - Les animaux errants favorisent - la propagation d’épidémies

Le caïmacam du Akkar Tony Moukheiber a présidé hier une réunion consacrée aux moyens de lutter contre la prolifération d’animaux errants dans la région, notamment des chiens et des chats susceptibles de favoriser la propagation d’épidémies diverses, dont la rage. La réunion qui, selon notre correspondant au Akkar Michel Hallak, s’est déroulée au bureau de M. Moukheiber au sérail de Halba a groupé les docteurs Nabil Salam et Nada Ghosn, respectivement chef du département de médecine préventive et responsable du contrôle des épidémies au ministère de la Santé, le Dr Mohammed Ghamrawi, chef du département de la Santé publique au Liban-Nord, le Dr Nafez Maaliki, médecin légiste du Akkar, et les présidents du conseil municipal de plusieurs localités. Les participants ont procédé à un examen exhaustif de la situation sanitaire au Akkar et ont accordé une attention particulière au problème que pose la prolifération de chiens et chats errants de la région qui sont susceptibles de favoriser la propagation des épidémies, surtout de la rage qui a déjà tué deux personnes à Biré et à Minié, respectivement. Les moyens susceptibles d’enrayer la reproduction des animaux errants et le rôle des municipalités à ce niveau ont également été évoqués, ainsi que la nécessité de rendre obligatoire la vaccination des animaux domestiques par leurs propriétaires, en collaboration avec les bureaux des ressources animales au ministère de l’Agriculture. En conclusion, les participants ont décidé de poursuivre cette affaire avec la coopération de tous les services étatiques compétents. Il a également été décidé que le décès du petit Issa Rifaï, emporté par la méningite au village de Kourkof, était un cas isolé ne relevant pas d’une épidémie, aucun autre cas n’ayant été signalé depuis.