Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Vie politique - Boueiz invite l’État à « récolter - les fruits du redéploiement »

M. Farès Boueiz a invité hier l’État «à ne pas manquer l’opportunité de récolter les fruits du redéploiement de l’armée syrienne, comme cela s’était produit lors du retrait de l’armée israélienne». «L’État n’a pas démontré qu’il était bien là après le redéploiement syrien partiel», a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères après avoir été reçu par le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Bkerké. Il a par ailleurs indiqué que «le recouvrement de la souveraineté n’est pas l’équivalent du retrait des forces syriennes du Liban uniquement». «La souveraineté dépend également de la volonté de l’État à assumer ses responsabilités nationales, sécuritaires et autres», a-t-il ajouté. «Or, il n’y a toujours pas eu de signaux clairs et nets dans ce cadre, notamment sur le plan politique, à travers une ouverture unique en son genre sur les forces politiques pour réaliser un équilibre interne au niveau du gouvernement ou au niveau du pouvoir», a-t-il conclu. Le patriarche Sfeir s’est par ailleurs entretenu avec le conseiller politique du chef des Forces libanaises (FL-dissoutes) Samir Geagea, Toufic Hindi. M. Hindi a affirmé que «tous les Libanais sont pour la libération des fermes de Chebaa et du plateau du Golan occupé», estimant que «la résistance armée n’est pas le seul moyen de le faire en ce qui concerne Chebaa». «En tant que Forces libanaises, nous croyons à la solution diplomatique», a-t-il conclu. À noter enfin que Mgr Sfeir présidera aujourd’hui la rencontre mensuelle des évêques maronites.
M. Farès Boueiz a invité hier l’État «à ne pas manquer l’opportunité de récolter les fruits du redéploiement de l’armée syrienne, comme cela s’était produit lors du retrait de l’armée israélienne». «L’État n’a pas démontré qu’il était bien là après le redéploiement syrien partiel», a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères après...