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Actualités - CHRONOLOGIES

Diplomatie - Le secrétaire général du ministère grec des AE a rencontré Lahoud et Hammoud - Athènes prône la diplomatie pour la libération des fermes de Chebaa

La position de la Grèce par rapport à la situation au Liban et dans la région est en tout point conforme à celle de l’Union européenne dont elle est membre. Le secrétaire général du ministère grec des Affaires étrangères, George Savides, arrivé jeudi à Beyrouth pour préparer la visite du président Émile Lahoud à Athènes, début octobre, a été interrogé hier sur la position de son gouvernement à l’égard des fermes de Chebaa, à l’issue d’un entretien avec le chef de la diplomatie Mahmoud Hammoud. À la question de savoir si Athènes prônait la résistance ou la diplomatie en vue de libérer ces terres, M. Savides a répondu : «Nous croyons toujours dans la diplomatie, à condition qu’elle soit efficace. Il faut donc présenter des preuves concrètes à la communauté internationale qui s’exprime à travers l’Onu et plus particulièrement le Conseil de sécurité», a-t-il ajouté. D’une manière plus générale, M. Savides a indiqué que son pays appuyait «l’indépendance et la souveraineté du Liban sur l’ensemble de son territoire». «La Grèce soutient aussi toutes les résolutions du Conseil de sécurité relatives au Proche-Orient, aux Palestiniens et à la sécurité du Liban», a-t-il déclaré, avant de poursuivre : «Nous appelons à l’arrêt de toutes les violations israéliennes du ciel libanais, et nous invitons l’État hébreu à respecter la souveraineté du Liban (…)». Aux yeux du secrétaire général du ministère des AE, la paix au Proche-Orient est essentielle sur les plans de la sécurité et de la prospérité non seulement pour les pays de la région mais aussi pour tous les pays du bassin méditerranéen, et pour l’Europe elle-même. M. Savides a souligné enfin la nécessité d’appliquer intégralement les résolutions internationales, au Proche-Orient comme à Chypre. Chez Lahoud Le diplomate grec s’était rendu auparavant chez le président de la République, au palais de Beiteddine. Devant son hôte, le chef de l’État a insisté sur la reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient, qui ont cessé en raison des agressions israéliennes. Il a ajouté : «Le choix d’une paix juste, globale et permanente reste le choix du Liban qui s’efforce de contribuer à sa réalisation, car elle seule est susceptible de ramener la stabilité et la tranquillité dans la région». Dans ce cadre, le président Lahoud a souhaité que «la Grèce et l’Europe jouent un rôle efficient pour relancer le processus de paix au Proche-Orient». M. Savides a expliqué quant à lui les objectifs de sa tournée dans un certain nombre de pays de la région. Les entretiens ont également porté sur la nécessité de promouvoir et de développer les relations bilatérales ente la Grèce et le Liban, ainsi que sur les préparatifs en cours en prévision de la visite que le président Lahoud compte effectuer à Athènes au début du mois d’octobre.
La position de la Grèce par rapport à la situation au Liban et dans la région est en tout point conforme à celle de l’Union européenne dont elle est membre. Le secrétaire général du ministère grec des Affaires étrangères, George Savides, arrivé jeudi à Beyrouth pour préparer la visite du président Émile Lahoud à Athènes, début octobre, a été interrogé hier sur...