Social - Andrée Lahoud préside une réunion des donateurs du projet Post-Beijing

La Commission nationale de la femme libanaise, des représentants de la Commission européenne et des représentants du Fonds des Nations unies pour la femme (Unifem) ont tenu hier, sous la présidence de Mme Andrée Lahoud, présidente de la Commission nationale une réunion de donateurs dans le cadre du projet Post-Beijing-Appui aux opérations de suivi en Asie occidentale-Phase II. Étaient notamment présents à cette réunion qui s’est tenue au palais présidentiel à Baabda M. Giorgio Ficcarelli, conseiller de coopération à la délégation de la commission européenne, M. Yves de San, représentant résident des Nations unies pour le développement, le Dr Haïfa Abou-Ghazaleh, conseillère régionale du Programme de l’Unifem, ainsi que les ambassadeurs étrangers . Mme Lahoud avait à ses côtés, Mme Randa Berry, vice-présidente de la commission nationale, les députés Bahia Hariri et Nayla Mouawad, Mme Layla Nehmé, secrétaire de la commission nationale, ainsi que les représentants de nombreuses ONG locales. Dans son mot de circonstance, Mme Lahoud a expliqué que «le Liban fait tout ce qui est en son pouvoir pour réduire le plus possible tout genre de discrimination à l’encontre de la femme». Elle a précisé que «cet effort ne peut en aucune façon se réduire à une action limitée dans le temps, mais exige une politique nationale à long terme qui aboutisse à une coopération optimale de la part de l’ensemble des composantes sociales du pays». Elle a fait remarquer aussi que «les mentalités au Liban ont besoin d’être profondément remuées pour amener un changement significatif qui accorde à la femme la place qui lui revient dans la société». Le projet «Post-Beijing - Appui aux opérations de suivi en Asie occidentale - Phase II» est financé par un don de l’Union européenne de 1 414 491 euros. Il vise à assister cinq pays de l’Asie occidentale – Liban, Jordanie, Syrie, Yémen, Cisjordanie et bande de Gaza – dans la formulation de stratégies nationales pour la femme. Le projet est mis en œuvre au Liban par l’Unifem en coopération avec la Commission nationale de la femme libanaise et le Comité national pour le suivi des affaires de la femme, qui est un réseau d’ONG nationales. Dans un communiqué de presse, la délégation de la Commission européenne à Beyrouth explique que «la deuxième phase du projet est essentiellement centrée sur trois domaines : le renforcement institutionnel pour améliorer la capacité des mécanismes nationaux de la femme, ce qui leur permet de mettre en œuvre leur mandat et de transformer leur vision en un programme d’action pragmatique, le développement des capacités centré sur la formation intensive afin d’accélérer et de faciliter l’exécution de plans d’action appropriés et la mise en œuvre de la stratégie nationale existante, et enfin à développer des plans pour promouvoir le genre dans tous les domaines et travailler avec les points focaux en coopération avec les ministères et les ONG locales».