CINÉ CARAVANE - Festival itinérant du film francophone et européen - Le cinéma tourne... aux quatre coins du pays

Du 30 juin au 12 juillet, le film européen et francophone tiendra l’affiche aux quatre coins du Liban. Vingt-trois films sous-titrés en arabe, francophones et européens, dont près de la moitié inédits au Liban, sont au programme de «Ciné Caravane», festival du septième art itinérant organisé par l’Agence intergouvernementale de la francophonie, la Mission culturelle française et la société Crystal Films, en coopération avec Europa cinéma, le ministère de la Culture et les ambassades et instituts de l’Union européenne. Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre des activités du prochain sommet de la francophonie, a été annoncé hier au cours d’une conférence de presse tenue dans les locaux du CCF, rue de Damas. Étaient présents : MM. Alain Fouquet, conseiller culturel près l’ambassade de France ; Giorgio Ficarelli, représentant de la Commission européenne ; Pierre Dévoluy, chargé de mission pour l’audiovisuel, ainsi que Mmes Rima el-Jundi de Crystal Films et Anne Bourlont, représentante de l’AIF. «Ciné Caravane» sera inauguré à l’hippodrome de Tyr le 30 juin. Il tournera dans plusieurs localités du Liban-Sud – Nabatiyeh, Jezzine, Saïda – traversera le Mont-Liban, ira à Deir el-Qamar, parcourera la vallée de la Békaa, de Hasbaya à Baalbeck et remontera vers le Nord à Bécharré, avant de rejoindre Beyrouth pour trois jours de projection et la clôture, le 12 juillet, salle Montaigne, CCF, rue de Damas. Détail important : c’est grâce au projecteur professionnel mobile (35 mm) et à l’écran 6m x 4m (transportable bien sûr) de la Coopération audiovisuelle française que la magie des projections en plein air sur les places des villages pourra se faire. Alain Fouquet a indiqué que l’objectif de ce festival est de faire connaître, dans un pays comme le Liban, multiculturel et fier de son unité, la diversité culturelle des pays francophones et européens tout en mettant en valeur l’enrichissement mutuel de leurs différences. «Sa spécificité sera d’amener le cinéma dans une dizaine de lieux différents à travers tout le Liban : dans les salles commerciales des principales villes de province et dans les régions dont, faute de salles, il est absent. Le cinéma ira donc à la rencontre d’un public voué aux films standardisés sur petit écran et privé de l’ambiance particulière d’une projection publique où un dialogue s’établit non seulement entre le spectateur et l’écran mais aussi entre les spectateurs eux-mêmes», a-t-il dit. M. Fouquet a également souligné que les œuvres retenues par la Mission culturelle française, «qu’elles soient purement nationales ou coproduites, témoignent du dynamisme et de l’importance de l’aide française apportée au 7e art : fonds de soutien, accords interÉtats de coopération cinématographique (signalons là que le Liban en a signé un avec la France en mars dernier) offrant aux productions les mêmes avantages qu’aux films français...». Anne Bourlont de l’AIF a noté qu’ un accent particulier a été donné aux œuvres du Sud qui ont bénéficié du soutien de l’agence et qui se sont ainsi affirmées sur les écrans internationaux. Parallèlement aux projections et dans le même esprit de dialogue, l’AIF tiendra la session de sa commission de sélection du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud. Elle organisera également des rencontres, consacrées aux questions de production et de distribution, entre professionnels venant de divers horizons de la francophonie et du Liban. *** Trois réalisations libanaises figurent parmi les 25 films et productions télévisuelles qui seront soutenus par l’AIF. Il s’agit des longs métrages Terra incognita de Ghassan Salhab et La ceinture de feu de Bahij Hojeij, ainsi que le documentaire Entre deux fronts de Katia Jarjoura. Les films à l’affiche – Le Roi danse, de Gérard Corbiau, avec Benoît Magimel, Boris Terral et Tcheky Karyo. France/Belgique/Allemagne – 2000 – 1h48mn. Un film sur le pouvoir de la danse ou la danse du pouvoir dans la cour de Louis XIV. Par le réalisateur de Farinelli. Samedi 30 juin, 21h, à l’hippodrome romain de Tyr, et jeudi 12 juillet, 21h, à l’Empire- Sofil, Beyrouth. – Est-Ouest, de Régis Wargnier, avec Sandrine Bonnaire, Catherine Deneuve et Oleg Menchikov. France/Russie – 1999 – 1h59mn. Lundi 9 juillet, 20h, hôtel Palmyra, Baalbeck. – Nikolai Kirche, de Frank Beyer, avec Barbara Auer, Ulrich Matthes et Annemone Haase. Allemagne – 1996 – 2h18mn. Le récit des événements dramatiques des derniers jours de la RDA à travers l’histoire d’une famille de Leipzig. Mardi 3 juillet, 19h, à l’AK 2000 de Tyr, et samedi 7 juillet, 21h30, au centre Maarouf Saad, Saïda. – Dôlé, d’Imunga Ivangua, avec David Nguema Nkoghe et Emile Mepango Matala. Gabon – 1998 – 1h32mn. Des adolescents livrés à eux-mêmes tentent de cambrioler le kiosque de Dôlé, un nouveau jeu à gratter. Dimanche 1er juillet, 20h, CCF de Nabatiyeh, et jeudi 12 juillet, 17h30, CCF, Beyrouth. – Billy Elliot, de Stephen Daldry, avec Julie Walters, Jamie Bell et Jamie Draven. Grande-Bretagne-2000-1h50mn. Billy Elliot, 11 ans, est pris par la passion de la danse. Jeudi 5 juillet, 19h, cetre Maarouf Saad, Saïda, et dimanche 8 juillet, 20h, Fondation Gebrane, Bécharré. – Les convoyeurs attendent, de Benoît Mariage, avec Benoît Poelvoorde, Morgane Simon et Bouli Lanners-Belgique – 1999 – 1h34mn. Comédie acide, ce film dépeint le portrait d’un père aussi abusif que touchant. Mercredi 4 juillet, 21h30, centre Maarouf Saad, Saïda, et mardi 10 juillet, 22h15m, CCF, Beyrouth. – Adanggaman, de Roger Gnoan M’Bala, avec Ziablé Honoré Goore Bi et Rasmane Quedraogo. Côte d’Ivoire/France/Suisse – 2000 – 1h30mn. XVIIe siècle. Afrique occidentale. Un village typique de la tristement célèbre «côte aux esclaves». Adanggaman est un chef qui pourvoit en chair humaine les marchands d’esclaves. Mercredi 11 juillet, 17h30, CCF, Beyrouth. – Pièces d’identités, de Mweze Dieudonné Ncangura, avec Gérard Essomba et Herbert Flick. République démocratique du Congo –1998-1h30mn. Une plongée dans la vie de la communauté congolaise de Bruxelles à travers les yeux d’un roi africain. Dimanche 1er juillet, 19h, à l’AK 2000, Tyr. – Lumumba, de Raoul Peck, avec Eriq Ebouaney et Alex Descas. Haïti – 2000 – 1h55mn. Lundi 2 juillet, 19h, AK 2000, Tyr, et dimanche 8 juillet, 19h, Maarouf Saad, Saïda. – El-Madina, de Yousri Nasrallah avec Bassem Samra et Abla Kamel. Égypte/France – 1998 – 1h45mn. Mardi 3 juillet à 21h30, AK 2000, Tyr, et vendredi 6 juillet, 21h30, centre Maarouf Saad, Saïda. – Sangue Vivo, d’Edoardo Winspeare avec Pino Zamba, Lamberto Probo et Claudio Giangreco. Italie-1999-1h35mn. Dimanche 1er juillet 21h30, AK 2000, Tyr, et jeudi 5 juillet, 20h, Hasbaya. – Ali Zaoua, de Nabil Ayouch avec Saïd Taghmaoui, Mounim Kabab et Mustapha Hansali. Maroc – 2000 – 1h35mn. Mardi 3 juillet, 16h30, AK 2000, Tyr, et mercredi 4 juillet, 19h, centre Maarouf Saad, Saïda. – Astérix et Obélix contre César, de Claudi Zidi avec Gérard Depardieu, Christian Clavier et Leatitia Casta. France – 1999 – 1h45mn. Lundi 2 juillet, 16h30, AK 2000, Tyr, et dimanche 8 juillet, 17h, centre Maarouf Saad, Saïda. – La Genèse, de cheikh Oumar Sissoko – Mali-1999 – 1h42mn. Vendredi 6 juillet, 19h, centre Maarouf Saad, Saïda, et mardi 10 juillet, 17h30, CCF, Beyrouth. – Mua Oi, la saison des goyaves, de Dang Nhat Minh. Vietnam-France – 2000 – 1h40mn. Samedi 7 juillet, 19h, centre Maarouf Saad, Saïda, et mardi 10 juillet, 20h, CCF, Beyrouth. – Run Lola run, de Tom Tykwer, Allemagne-1999 – 1h20. Mardi 3 juillet, 20h, Salle Empire, Jezzine. – Azzuro, de Denis Rabaglia. Suisse/Italie/France – 2000 – 1h45mn. Mercredi 11 juillet, 20h,CCF, Beyrouth. – La fille sur le pont, de Patrice Leconte avec Daniel Auteuil et Vanessa Paradis. France – 1999 – 1h30mn. Samedi 7 juillet, 20h, Fondation Gebrane, Bécharré, et mardi 10 juillet, 20h, CCF de Deir el-Qamar. – Harry, un ami qui vous veut du bien, de Dominik Moll avec Sergi Lopez, Laurent Lucas et Sophie Guillemin. France – 2000 – 1h57mn. Vendredi 6 juillet, 20h, Salle Six Sodeco Square, Beyrouth. – Kirikou et la sorcière, de Michel Ocetlot. Musique et chansons Youssou N’Dour. France – 1998 – 1h10mn. Dimanche 1er juillet, 16h30, AK 2000, Tyr, et samedi 7 juillet, 17h, centre Maarouf Saad, Saïda. – Tango, de Varlos Saura, Espagne/ Argentine – 1998, 1h55mn. Lundi 2 juillet, 20h, Jezzine, et jeudi 5 juillet, 21h30, centre Maarouf Saad, Saïda. – Le Bossu, de Philippe de Broca, avec Daniel Auteuil, Fabrice Luchini, Marie Gillain et Vincent Perez. France – 1997 – 2h. Lundi 2 juillet, 21h30, Tyr, et mercredi 4 juillet, 20h, Hasbaya. – Le ciel sur la tête, de Geneviève Lefebvre et André Melançon. Canada-2001-1h30. Une petite fille de 10 ans aux prises avec des désirs de femme... Dimanche 8 juillet à 21h30, centre Maarouf Saad, Saïda, et mercredi 11 juillet, 22h15, CCF, Beyrouth.