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Une accoutumance aux tranquillisants qui rappelle celle des alcooliques
Par EL-HAGE ANNE-MARIE, le 27 juin 2001 à 00h00
Les gens stressés prennent généralement leur problème à la légère et consultent rarement un médecin, constate une pharmacienne. C’est la raison pour laquelle ils ne se décident pas à suivre le traitement qui convient à leur problème, explique-t-elle. Préférant parfois se confier à leur pharmacien, ils demandent, la plupart du temps, des cachets contre les insomnies, au risque d’en abuser. Si les angoisses et la nervosité sont les symptômes ressentis, plus spécifiquement, par les femmes, nombreux sont les hommes qui avouent être confrontés, en période de stress, à des troubles sexuels. Depuis la réglementation de la vente des tranquillisants et l’obligation de présenter une ordonnance délivrée par un médecin, à chaque achat, tout individu doit consulter un médecin et limiter l’utilisation des calmants. «Et pourtant, de nombreuses personnes persistent à vouloir dépasser la prescription du médecin, avoue la pharmacienne. Elles marchandent et sont même prêtes à mentir pour avoir leurs cachets, car leur réserve est généralement épuisée avant la date prévue». Et de déplorer que leur accoutumance rappelle celle des alcooliques.
Les gens stressés prennent généralement leur problème à la légère et consultent rarement un médecin, constate une pharmacienne. C’est la raison pour laquelle ils ne se décident pas à suivre le traitement qui convient à leur problème, explique-t-elle. Préférant parfois se confier à leur pharmacien, ils demandent, la plupart du temps, des cachets contre les insomnies, au risque...
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