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Actualités - CHRONOLOGIES

France Télécom, en « désaccord » avec le Liban, envisage - « de recourir aux moyens légaux »

France Télécom a exprimé son «désaccord» mardi, dans une lettre adressée au Premier ministre libanais Rafic Hariri, sur la résiliation du contrat de sa filiale libanaise de téléphonie mobile Cellis, selon une source proche du gouvernement. Dans la lettre signée par le numéro 2 du géant français des télécommunications, Jean-François Pontal – qui avait discuté de l’affaire avec M. Hariri le 20 juin à Beyrouth – France Télécom «confirme son désaccord». M. Pontal, directeur général d’Orange, la branche téléphonie mobile de FT, s’étonne que sa société n’ait pas été avertie à l’avance de la décision prise le 14 juin par le gouvernement libanais de résilier le contrat de Cellis, signé en 1994 pour 10 ans. Selon France Télécom, la clause de résiliation invoquée par l’Etat était caduque et la société se réserve le droit de recourir aux moyens légaux pour préserver les intérêts de ses actionnaires. Cellis, contrôlée à 67 % par France Télécom, et LibanCell, dont 15 % du capital est contrôlé par le finlandais Sonera, ont signé en 1994 des contrats en BOT (bâtir, organiser, transférer) pour une période de dix ans. Le gouvernement libanais a promis de dédommager Cellis et LibanCell et de les laisser participer à l’appel d’offres portant sur la cession de deux licences d’exploitation de la téléphonie mobile pour une durée de 20 ans. M. Pontal a réservé sa participation à l’appel d’offres, qui dépendra, a-t-il dit, de ses conditions. Entre-temps, Cellis négocie le remboursement accéléré d’un prêt avec la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale). «Constatant que l’État a résilié le contrat, la SFI, à la tête d’un syndicat de 18 banques qui avait prêté 100 millions USD en 1994 à Cellis, a entamé des négociations avec nous pour le remboursement sur quelques mois des 43 M restants dus», a déclaré à l’AFP le directeur général de Cellis, Salah Bouraad. «Le prêt sera remboursé avant les 180 jours de délai prévus d’ici à la cessation du contrat de gestion», qui courent à partir du 14 juin, selon lui. Dans une lettre adressée à la SFI et dont l’AFP a obtenu copie, le ministre des Finances Fouad Siniora affirme que Cellis et LibanCell continueront de gérer les réseaux jusqu’à l’issue de l’appel d’offres international. Un engagement qui, selon M. Bouraad, n’existe pas dans la décision gouvernementale, où seul est évoqué le délai de 180 jours prévu par la clause de résiliation.
France Télécom a exprimé son «désaccord» mardi, dans une lettre adressée au Premier ministre libanais Rafic Hariri, sur la résiliation du contrat de sa filiale libanaise de téléphonie mobile Cellis, selon une source proche du gouvernement. Dans la lettre signée par le numéro 2 du géant français des télécommunications, Jean-François Pontal – qui avait discuté de l’affaire...