Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Communautés - Chamoun : « Nous jugerons Bachar el-Assad sur ses actes » - Sfeir à l’écoute des réactions au repli syrien

Les commentaires sur le repli syrien de Beyrouth et du Mont-Liban, la visite de Bachar el-Assad à Damas et l’entretien que le chef de l’État syrien a accordé au Figaro ont fait le quotidien de Bkerké hier. La remarque la plus pertinente à cet égard reste celle de M. Dory Chamoun, président du Parti national libéral (PNL), qui a déclaré en quittant le siège patriarcal que l’adjectif «provisoire» utilisé par le président syrien Bachar el-Assad pour qualifier la présence syrienne au Liban est «inquiétant», eu égard au fait que ces forces sont au Liban depuis bientôt 25 ans. Qu’à cela ne tienne, a ajouté M. Chamoun, «nous ne ferons pas au chef de l’État syrien un procès d’intention, mais nous le jugerons sur ses actes». «Nous souhaitons que ce retrait partiel fasse partie d’un retrait total, que nous espérons voir se produire le plus tôt possible», a ajouté le chef du PNL. «Il reste que ce qui s’est produit sert les intérêts des deux pays et le climat de confiance qui doit s’établir entre eux». Réagissant à une question sur la contestation des salariés de la MEA menacés de licenciement, M. Chamoun a rappelé que la compagnie paie aujourd’hui le prix des salariés en surnombre qui ont été «engagés de force par certains partis», à une époque où cet aéroport se trouvait dans une région considérée comme un îlot inaccessible à l’État. «Un certain nombre de partis encouragent la violence, parce qu’une partie de leur clientèle politique est menacée de licenciement», a-t-il noté, tout en soulignant qu’il était quand même hostile à un licenciement «discrétionnaire». Par ailleurs, M. Chamoun a critiqué la résiliation par le gouvernement des contrats BOT octroyés à Cellis et LibanCell, affirmant que cette mesure «n’encourage pas les compagnies à s’intéresser à ce secteur». Le patriarche maronite a également reçu la visite des députés du bloc Hariri, Jean Ogassapian et Ghattas Khoury, qui ont défendu le point de vue du gouvernement au cours du débat budgétaire. Le chef de l’État appuie les mesures prises par le gouvernement pour sauver la MEA et les autres «institutions», a dit le député arménien.
Les commentaires sur le repli syrien de Beyrouth et du Mont-Liban, la visite de Bachar el-Assad à Damas et l’entretien que le chef de l’État syrien a accordé au Figaro ont fait le quotidien de Bkerké hier. La remarque la plus pertinente à cet égard reste celle de M. Dory Chamoun, président du Parti national libéral (PNL), qui a déclaré en quittant le siège patriarcal que...