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Actualités - CHRONOLOGIES

Barak était prêt à se retirer des fermes - de Chebaa si Damas avait reconnu - leur libanité, selon « Haaretz »

L’ancienne Administration américaine de Bill Clinton aurait assuré l’année dernière aux dirigeants syriens qu’Israël se retirerait des fermes de Chebaa si Damas produisait un document officiel reconnaissant l’appartenance de ces fermes au Liban, a rapporté hier le quotidien israélien Haaretz. Dans un éditorial signé Amir Oren, le journal affirme que le gouvernement israélien de l’époque, dirigé par Ehud Barak, «souhaitait tester les intentions de la Syrie» à l’égard de la question des fermes de Chebaa. Il a alors autorisé les États-Unis à prévenir les Syriens – d’abord le président Hafez el-Assad, puis après sa mort, le président Bachar el-Assad – que l’État hébreu était prêt à se retirer de ce secteur si, au préalable, Damas se désistait officiellement de tous ses titres au profit du Liban et produisait une carte dûment certifiée. L’éditorialiste affirme que la Syrie «s’est alors retrouvée dans une situation embarrassante et a donc préféré opter pour le silence, sa générosité envers le Liban ne pouvant aller jusque-là». Quant au Hezbollah, l’éditorialiste estime que ce dernier a cherché à exploiter la question des fermes de Chebaa comme «un prétexte pour continuer à attaquer Israël». «Mais si ce prétexte lui était retiré, il en trouverait à n’en pas douter un autre», conclut-il.
L’ancienne Administration américaine de Bill Clinton aurait assuré l’année dernière aux dirigeants syriens qu’Israël se retirerait des fermes de Chebaa si Damas produisait un document officiel reconnaissant l’appartenance de ces fermes au Liban, a rapporté hier le quotidien israélien Haaretz. Dans un éditorial signé Amir Oren, le journal affirme que le gouvernement israélien de...