Hariri : Nous collaborerons - avec les doyens de l’UL qui seront - désignés après les examens

Rafic Hariri a donné du lest dans l’affaire de l’Université libanaise, et en particulier, de la fusion des deux sections. Tout en étant bien moins vague qu’il ne l’avait été lors de la réponse du gouvernement. Nayla Moawad, infatigable dès qu’il s’agit des étudiants, a rappelé qu’il était indispensable que les doyens soient enfin désignés. «C’est à eux de définir le mécanisme de fusion des sections. Et non pas comme l’a décrété le Conseil des ministres. Sinon, les étudiants ne participeront pas aux examens», a-t-elle asséné, faisant même allusion à de très probables manifestations. Elle a été épaulée par Boutros Harb, ainsi que par Akram Chehayeb, qui a demandé que la position du gouvernement soit plus claire, et ce avant les examens. «Une décision de principe a été prise par le Conseil des ministres, dont la gestion a été prise en charge par une commission ministérielle. La décision de fusion n’est qu’une décision de principe. Tandis que la mise en exécution, et les mécanismes qui vont avec, tout cela revient à la commission, qui soumettra son rapport au Conseil des ministres. Et la collaboration avec les doyens – qui seront désignés après les examens – sera effective», a promis Rafic Hariri.