Il faut consolider - à présent les relations, affirme le PCL

Aux yeux du Parti communiste libanais, l’opération de redéploiement doit être suivie d’autres mesures visant à «corriger et à consolider les relations libano-syriennes». À l’issue d’une réunion de son bureau politique tenue hier, le PCL a souligné en outre la nécessité de remédier au «déséquilibre» et aux «lacunes» qui entachent l’application de l’accord de Taëf. Selon le communiqué du parti, «le redéploiement des forces syriennes est dicté par les changements radicaux survenus notamment après la défaite de l’armée israélienne au Liban». «Il convient surtout de passer à une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays, une étape qui se caractériserait par une prise en charge progressive de la situation par les autorités libanaises et ce, dans tous les domaines, politique, sécuritaire, économique et administratif», ajoute le PCL. Se félicitant ainsi de l’initiative de Damas, le communiqué indique que ce redéploiement «a renforcé l’esprit de modération et de dialogue» dans le pays. Selon le parti, une telle attitude est «un passage obligé» en vue d’une «coopération fraternelle et privilégiée entre» le Liban et la Syrie. Et le communiqué de conclure à ce sujet : «En tant que Parti communiste, nous éprouvons une satisfaction particulière car, nous étions parmi les premiers à réclamer l’amorce d’un dialogue positif afin de corriger les relations bilatérales et de les promouvoir sur des bases solides».