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Actualités - OPINIONS

Les leçons d’un retrait

Le redéploiement syrien de ces derniers jours a suscité en gros quatre genres de réactions dans les milieux politiques : – il y a ceux qui ont insisté à qualifier l’opération de «technique», comme par exemple le ministre de la Défense Khalil Hraoui; – il y a ceux qui se sont réjouis de l’initiative de Damas dans la mesure où elle reflète la «confiance» qui caractérise les relations entre les deux pays. C’est le cas du chef du gouvernement Rafic Hariri; – il y a ceux qui ont applaudi à la démarche syrienne tout en souhaitant qu’elle ne s’arrête pas là. Il en est ainsi du patriarche Nasrallah Sfeir et de l’opposition dite «modérée»; – reste enfin les antisyriens inconditionnels, qui ne voient dans ce retrait qu’une «ruse» destinée à calmer les ardeurs de tous ceux qui sont franchement hostiles à Damas. Exemple : les aounistes. L’objectif de trois de ces factions au moins étant le retrait total des troupes syriennes du Liban, toutes les réactions susmentionnées sont indispensables. Une politique jusqu’au-boutiste ou même de simple opposition, comme celle adoptée par le général Aoun et les assises de Kornet Chehwane, a montré ses limites. De même, si l’on se contentait de seriner à tout bout de champ que la présence syrienne est «nécessaire» au Liban, les dirigeants à Damas ne verraient aucune raison de partir. Il convient donc de laisser libre cours à tous ces types de réactions à la fois : on éviterait ainsi de trop exaspérer le régime syrien, tout en lui faisant comprendre que les relations de dominant à dominé sont indésirables au Liban. Contrairement à ce que prétend l’adage, la fin justifie parfois les moyens... même si; dans certains cas, ces moyens sont teintés d’hypocrisie.
Le redéploiement syrien de ces derniers jours a suscité en gros quatre genres de réactions dans les milieux politiques : – il y a ceux qui ont insisté à qualifier l’opération de «technique», comme par exemple le ministre de la Défense Khalil Hraoui; – il y a ceux qui se sont réjouis de l’initiative de Damas dans la mesure où elle reflète la «confiance» qui...