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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Développement - Premier congrès international sur l’utilisation de l’eau dans les pays arabes - Lahoud : C’est pour leurs ressources hydrauliques - qu’Israël continue d’occuper les hameaux de Chebaa

Mieux vaut tard que jamais. «Le premier congrès international sur l’utilisation économique et sociale de l’eau dans les pays arabes» s’est ouvert hier à Beyrouth (hôtel Phoenicia), en présence d’un certain nombre de ministres, hauts fonctionnaires et experts venus de plusieurs pays arabes. L’objet du congrès est de permettre aux pays arabes de partager leurs expériences dans ce domaine vital, et de mettre en valeur les technologies disponibles pour un usage optimal des ressources hydrauliques. Organisé par le bureau du ministre de l’Énergie et de l’Eau (Liban), Mohammed Youssef Beydoun, le congrès se tient notamment en présence du ministre de l’Électricité et de l’Eau des Émirats arabes unis Hamid ben Nasser Oueiss, du ministre des Affaires municipales et rurales d’Arabie séoudite Mohammed ben Ibrahim Jarallah, du ministre syrien de l’Irrigation Taha Attrache, ainsi que de représentants du Yémen, de Dubaï et du sultanat d’Oman. Recevant les membres du congrès, le chef de l’État a souligné combien il est important, pour les pays arabes, de coopérer en matière de politique hydraulique. Pour ces pays, a fait valoir le président Lahoud, l’enjeu de l’eau est aussi important que celui du pétrole, et l’un des plus grands défis qu’ils affronteront au cours des prochaines années et décennies, c’est celui de l’usage efficient, productif, créatif de l’eau. Pour sa part, a souligné le chef de l’État, le Liban a établi un plan prévoyant la construction de 50 barrages de retenue. Le président Lahoud a encore assuré que l’État israélien a occupé une partie du Liban parce qu’il en convoitait les eaux et qu’il maintient son occupation des fermes de Chebaa pour la même raison. Répondant aux représentants de la presse, à sa sortie du palais présidentiel, le ministre émirati de l’Électricité et de l’Eau a souligné que les défis auxquels sont confrontés les pays arabes sont aggravés par le phénomène de réchauffement climatique et de désertification qui les affecte. D’où l’importance de la technologie, notamment celle du dessalement de l’eau de mer. Les États du Golfe produisent aujourd’hui 60 % de l’eau dessalée dans le monde, a-t-il indiqué, ajoutant que ces États sont prêts à partager avec les autres pays arabes leur expérience dans ce domaine.
Mieux vaut tard que jamais. «Le premier congrès international sur l’utilisation économique et sociale de l’eau dans les pays arabes» s’est ouvert hier à Beyrouth (hôtel Phoenicia), en présence d’un certain nombre de ministres, hauts fonctionnaires et experts venus de plusieurs pays arabes. L’objet du congrès est de permettre aux pays arabes de partager leurs...