Le soutien financier au Liban et la relation avec l’Irak au centre du dîner avec Hariri

Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan et le Premier ministre Rafic Hariri se sont rencontrés une deuxième fois hier, à l’occasion d’un dîner en tête à tête à Koraytem. Un dîner au cours duquel deux sujets d’importance ont été évoqués (ou évoqués derechef) par les deux hommes. D’abord, le rôle que pourraient jouer les Nations unies et leurs agences associées auprès des institutions financières internationales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, etc.) afin de soutenir la position libanaise. Un soutien qui concernerait aussi, naturellement, la conférence de Paris II, où se retrouveraient l’ensemble des pays donateurs. Deuxième sujet abordé par MM. Annan et Hariri : l’Irak. Et plus précisément, le souhait émis par Beyrouth qui voudrait que le Liban soit considéré, par la légalité internationale, comme étant «un pays adjacent à l’Irak». C’est-à-dire qu’il puisse entretenir, à l’instar de la Jordanie, de la Turquie et surtout de la Syrie, des relations économiques et commerciales avec l’Irak. Auxquelles il n’a pas droit selon le régime de l’embargo, le Liban s’estimant même «lésé» par ce régime.