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Actualités - CHRONOLOGIES

Francophonie - Au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris - Le Liban reconfirme son exception et réaffirme ses traditions

L’exception libanaise se confirme de plus en plus dans le cadre du Festival francophonie métissée qui s’est ouvert lundi dernier à Paris au Centre Wallonie-Bruxelles. Au deuxième jour de cette manifestation, c’est-à-dire hier mercredi, Mme Zahida Darwiche Jabbour a parlé de la place du français au Liban, ses déclinaisons dans l’écrit et ses fécondations avec l’arabe, alors que M. Gérard Meudal traitait de la littérature libanaise dans l’édition française. Mardi, les tables rondes avaient débuté par une première séance sur le thème de l’exception culturelle libanaise dans le monde arabe avec la participation de Jad Hatem, Nidal Achkar, Akl Awit et Massoud Younès ainsi que Mme Afifé Aboudib en qualité de modérateur. En guise d’ouverture, Mme Aboudib a expliqué qu’au Liban, l’exception n’est pas dictée seulement par la complexité des structures du pays, mais par une volonté délibérée des Libanais de vivre cette exception comme une sorte de vocation. Et c’est ainsi que ce petit pays, devenu au fil des siècles un refuge pour les exclus de contrées voisines, s’est forgé une civilisation basée sur les traditions de tolérance et d’une acceptation de toutes les différences. «Orientaux en Occident ou Occidentaux en Orient, mondialitstes et mondialisés avant l’heure», a expliqué la présentatrice, tels sont les Libanais dont le parler au quotidien est fait de mots turcs, d’expressions franco-italiennes, de locutions anglaises ou même arméniennes, le tout reflétant cette véritable mosaïque libanaise formée pièce par pièce au fil des siècles. Les conférenciers devaient ensuite aborder et développer le thème de l’exception libanaise sous ses divers angles et à partir de ses conceptions les plus éparses. Jad Hatem avec sa sensibilité de poète-philosophe, Nidal Achkar avec son talent de comédienne et Akl Awit, journaliste-homme de lettres, avec sa profonde connaissance des hommes et des sociétés et enfin, Massoud Younès avec sa magistrale maîtrise du sociologue-essayiste qu’il a toujours été. Un foisonnement d’idées, d’éléments d’information, d’analyses et de synthèses qui ont subjugué l’assistance formée d’une centaine de privilégiés qui sont restés sur place pour la suite du programme. Dans l’après-midi en effet, un autre modérateur, M. Antoine Boulad, poète, président de l’association Assabil créatrice de bibliothèques publiques, a dirigé une deuxième table ronde sur le thème des nouveaux courants de la création libanaise et du rôle des intellectuels et des artistes dans la reconstitution du tissu social de notre pays. Les participants étaient Bassam Lahoud, photographe, Maha Sultan, critique d’art, Charbel Rouhana, musicien-compositeur qui avait présenté la veille son concert de jazz oriental, Randa Asmar, comédienne, Nada Sehnaoui, peintre, Antoine Messarra, sociologue, Roger Assaf, metteur en scène et comédien et Alain Tasso, poète, peintre et éditeur. Les tables rondes du Centre Wallonie-Bruxelles ainsi que les autres manifestations artistiques et culturelles du Centre Wallonie-Bruxelles de Paris se poursuivront jusqu’en septembre selon un calendrier bien réparti et avec la participation d’une cinquantaine de talents libanais connus et moins connus qu’il sera certainement intéressant de découvrir.
L’exception libanaise se confirme de plus en plus dans le cadre du Festival francophonie métissée qui s’est ouvert lundi dernier à Paris au Centre Wallonie-Bruxelles. Au deuxième jour de cette manifestation, c’est-à-dire hier mercredi, Mme Zahida Darwiche Jabbour a parlé de la place du français au Liban, ses déclinaisons dans l’écrit et ses fécondations avec...