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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Onu - Le secrétaire général des Nations unies en « mission politique » - Pour Annan, un même dossier à Damas et à Beyrouth : - celui des Israéliens détenus par le Hezbollah

Deux dossiers à l’ordre du jour des réunions du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan à Damas et à Beyrouth : la stabilité au Liban-Sud et le dossier des quatre militaires israéliens détenus par le Hezbollah et au sujet desquels il souhaite recueillir le maximum d’informations, selon des sources diplomatiques occidentales à Beyrouth, citées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane. Le secrétaire général de l’Onu est arrivé hier soir à Damas, deuxième étape de sa tournée au Proche-Orient, pour évoquer la stabilité au Liban-Sud. Selon un haut responsable des Nations unies, il doit évoquer ce matin avec le président syrien Bachar el-Assad «la stabilité» le long de la ligne bleue. M. Annan devait s’entretenir en soirée du même sujet avec le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh. La discussion aurait aussi porté sur le dossier des quatre soldats israéliens capturés et détenus par le Hezbollah, selon des sources diplomatiques occidentales à Beyrouth qui ont fait état d’informations selon lesquelles le secrétaire général de l’Onu compte soulever, aussi bien à Beyrouth qu’à Damas, les deux dossiers de la stabilité à la frontière et des détenus israéliens auprès du Hezbollah, «bien que sa tournée soit essentiellement à caractère politique». M. Annan, a-t-on rappelé de mêmes sources, souhaite confirmer le cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens et favoriser de manière générale une détente dans la région pour paver la voie à une reprise des négociations de paix. Si le secrétaire général de l’Onu souhaite soulever le dossier des détenus israéliens, c’est en raison des virulentes critiques qui lui avaient été adressées presque sans relâche par l’État hébreu et des reproches, moins directs, qui avaient été également formulés par le président américain George Bush et son secrétaire d’État Colin Powell, qui l’ont implicitement accusé de négligence, selon les mêmes sources. M. Annan ne peut pas ne pas aborder cette question et tenter d’encourager un échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah «parce qu’il est conscient, expliquent-elles, que le maintien de détenus libanais en Israël est une des deux raisons pour lesquelles la formation intégriste poursuit ses opérations militaires anti-israéliennes». L’autre est évidemment le conflit autour des hameaux de Chebaa revendiqués par le Liban. Convaincre Ariel Sharon De mêmes sources, on estime que si M. Annan tient réellement à désamorcer la tension dans la région et à barrer la route devant une escalade, il doit également convaincre le Premier ministre israélien Ariel Sharon de relâcher les Libanais incarcérés dans les prisons israéliennes. On relève aussi que les propos du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, qui avait indiqué mardi dans une menace à peine voilée que «des gens qui sont aujourd’hui vivants pourraient mourir», ont attiré l’attention des chancelleries occidentales concernées par le dossier des détenus libanais et israéliens. Celles-ci ont en effet obtenu une réponse à la question qu’elles se posent depuis des mois, selon les mêmes sources : les soldats israéliens capturés par le Hezbollah sont-ils toujours vivants ? Mais leur sens reste à analyser, poursuit-on de mêmes sources en précisant que les ambassades essaient de savoir s’il s’agit d’une simple menace ou d’un message selon lequel les militaires israéliens seraient blessés ou malades. M. Annan pourrait tirer cette affaire au clair, estime-t-on de mêmes sources, en affirmant ignorer si le secrétaire général de l’Onu envisage de s’entretenir avec sayyed Nasrallah durant son séjour à Beyrouth. Rappelons que M. Annan avait tenu une réunion avec le responsable du Hezbollah en juin dernier, consécutivement au retrait israélien du Liban-Sud. Aucune source officielle libanaise n’a non plus été en mesure de confirmer un éventuel entretien Annan-Nasrallah, précise Khalil Fleyhane. De toute façon, le programme de la visite du secrétaire général à Beyrouth n’a toujours pas été fixé. M. Annan est attendu demain dans la matinée au Liban où il passera 24 heures avant de se rendre à Tel Aviv. De sources responsables, on explique que la coutume veut que le programme officiel de la visite ne soit annoncé qu’au retour du chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui regagnera Beyrouth ce soir à 22h, au terme d’une visite officielle de 24 heures au Maroc.
Deux dossiers à l’ordre du jour des réunions du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan à Damas et à Beyrouth : la stabilité au Liban-Sud et le dossier des quatre militaires israéliens détenus par le Hezbollah et au sujet desquels il souhaite recueillir le maximum d’informations, selon des sources diplomatiques occidentales à Beyrouth, citées par notre...