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Actualités - OPINIONS

La défense du territoire -

Dans la savane, dans la brousse, dans la jungle, dans les banlieues à loubards interdites à la police, dans les bas-fonds des mégapoles, dans les cercles huppés de la mafia, de la politique, de la haute finance ou même dans les arts, les prédateurs, mais aussi toutes les créatures vivantes à l’exception des autistes, des malades et autres irresponsables, connaissent cette règle d’airain qu’on devrait apprendre aux enfants des écoles : la délimitation du territoire. Une tache organique, à preuve que les fauves marquent leur champ d’opération par les effluves de leurs déjections. Un comportement qui découle directement de l’instinct de conservation. Donc de vie. Chez nous, la télé officielle reprend. Ses bonnes habitudes. En annonçant, avec fierté (sic), que la Dca de la Résistance islamique ( re-sic) s’est opposée aux incursions de la chasse aérienne israélienne. En somme, après avoir laissé, bien forcé, le Hezbollah assumer la lutte de libération, l’État libanais lui cède maintenant la défense du territoire. Notion nationale par excellence. Justement, question excellence et fierté, qui de nous ne s’est pas senti flatté de constater que notre armée offre une image de marque splendide, comparée aux troufions syriens dépenaillés, hirsutes, traînant en espadrilles, transbahutés dans des véhicules préhistoriques, boueux, crachotants, immatriculés à la craie. Alors que le moindre conscrit libanais, s’il n’a pas le calot bien vissé sur le chef (de bataillon), les rangers luisants, l’habit impeccable, écope d’au moins quatre jours d’arrêts de rigueur. La rigueur, on aimerait qu’elle ne s’arrête pas aux formes et à l’uniforme. La discipline fait la force des armées, mais les armées qu’en fait-on, qu’en fait le pouvoir politique responsable ? Qu’on nous réponde, et qu’on nous explique (mieux) pourquoi, avec deux fois plus d’effectifs que la Suisse et la Belgique réunies, nous n’arrivons à nous passer ni de la présence militaire (sécuritaire ?) syrienne. Ni de cette Dca que l’on dit iranienne.
Dans la savane, dans la brousse, dans la jungle, dans les banlieues à loubards interdites à la police, dans les bas-fonds des mégapoles, dans les cercles huppés de la mafia, de la politique, de la haute finance ou même dans les arts, les prédateurs, mais aussi toutes les créatures vivantes à l’exception des autistes, des malades et autres irresponsables, connaissent cette...