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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Aoun : Au lieu des Syriens, l’État tente - de déloger les étudiants

«Le gouvernement n’a pas obtenu la confiance du peuple, alors changeons le peuple», c’est Brecht qui a dit cela, mais c’est le général Michel Aoun qui s’est servi de ce mot dans un communiqué publié hier pour dénoncer la répression exercée par les autorités à l’encontre des étudiants qui dénoncent la présence syrienne au Liban et qui tentent de s’opposer à la réunification des sections de Beyrouth et du Mont-Liban de l’UL. «Depuis un certain temps les étudiants ont observé des sit-in dans l’enceinte de leurs facultés respectives pour protester contre la présence des troupes syriennes dans l’entourage de ces hauts lieux de la culture et de l’éducation. Au lieu de répondre positivement à leurs souhaits, les autorités libanaises ont tenté de les déloger eux-mêmes de leurs centres universitaires pour y reloger des soldats syriens», a commencé par affirmer le général exilé. Il a ajouté : «Si l’État libanais, qui ne survit plus que grâce à la volonté de l’occupant, tente de fusionner les différentes sections de l’UL, c’est qu’il entend mater tout esprit libre et obliger tout le monde à le rejoindre dans le camp de la soumission servile et de la trahison. À cette offensive brutale, la seule réponse à donner est un comportement civilisé que seuls des étudiants, tels que ceux qui luttent actuellement pour leur dignité sont capables d’adopter, afin que vive la liberté».
«Le gouvernement n’a pas obtenu la confiance du peuple, alors changeons le peuple», c’est Brecht qui a dit cela, mais c’est le général Michel Aoun qui s’est servi de ce mot dans un communiqué publié hier pour dénoncer la répression exercée par les autorités à l’encontre des étudiants qui dénoncent la présence syrienne au Liban et qui tentent de s’opposer à la...