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Actualités - CHRONOLOGIES

COOPÉRATION - Des points restent en suspens - Le Liban impatient de signer l’accord - de partenariat avec l’UE

Le chef du gouvernement a informé les ambassadeurs de l’Union européenne de l’intention du Liban de signer l’accord de partenariat avec l’UE dans les délais convenus d’un commun accord à l’occasion du passage au Liban du commissaire de l’UE Romano Prodi, le 8 février dernier. Dans ce cas, la signature interviendrait à la fin du mois en cours où, tout au plus, d’ici fin juillet, soit avant les vacances d’été de l’Union européenne, en août. Des sources diplomatiques relèvent que cinq mois se sont écoulés depuis le dernier passage au Liban de M. Prodi et du désir exprimé par ce dernier, et partagé par le chef du gouvernement, de voir l’accord de partenariat signé. Toutefois, certains points de l’accord demeurent en suspens, et exigent de l’Union européenne qu’elle fasse preuve de souplesse. Ainsi, il n’existe pas encore d’accord précis sur le quota d’une douzaine de produits agricoles et agro-alimentaires (pommes, cerises, vin,etc) que le Liban sera autorisé à exporter. L’Europe souhaite fixer un quota aux produits qui n’entreront pas en compétition avec des articles similaires européens. Toutefois, les ambassadeurs européens ayant participé à la réunion, samedi dernier, convoquée par M Hariri, ont fait preuve de compréhension à l’égard de l’argumentation avancée par le chef du gouvernement, qui estime que les produits libanais ne rivalisent pas, à vrai dire, avec la production européenne, et qu’il est important de répondre aux vœux des Libanais, car ils sont «objectifs» et que l’agriculture «est importante pour la Békaa et le Sud». En dépit des progrès enregistrés, il est d’autres points en suspens entre le Liban et l’UE, ajoute la source, tels que la levée des barrières douanières et, pour les produits industriels, les certificats d’origine, et qu’il est difficile de prévoir si ces questions pourront être réglées d’ici août, c’est à dire en sept semaines, d’autant que les pourparlers avec l’UE ne sont généralement pas de tout repos. Et la source citée de préciser que les pourparlers entre le Liban et l’Europe, pour la signature de l’accord de partenariat, durent depuis 1995. Toutefois, se félicitant des bonnes dispositions du président du Conseil, la source rappelle que la signature de l’accord entraîne, pour l’Europe, le devoir d’indemniser le Liban pour un montant de 500 millions d’euros (425 millions de dollars environ), représentant la moitié des rentrées douanières annuelles du Liban, une somme à laquelle le Liban renoncera, en raison de la mise en œuvre de la TVA. Et la source de rapporter que M. Prodi avait rendu hommage aux dispositions prises par le gouvernement pour faciliter les investissements et le commerce, soulignant que l’accord de partenariat permettra au Liban de retrouver son rôle de place financière, commerciale et touristique, et encouragera les entreprises européennes à ouvrir des succursales au Liban. Le Liban avait demandé au ministre de l’Économie, Bassel Fleyhane, à se rendre à Bruxelles pour débloquer des négociations gelées depuis plusieurs mois, quelques jours après le départ de M. Prodi du Liban.
Le chef du gouvernement a informé les ambassadeurs de l’Union européenne de l’intention du Liban de signer l’accord de partenariat avec l’UE dans les délais convenus d’un commun accord à l’occasion du passage au Liban du commissaire de l’UE Romano Prodi, le 8 février dernier. Dans ce cas, la signature interviendrait à la fin du mois en cours où, tout au plus,...