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Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - Laham dénonce la situation tragique en Palestine

Le patriarche grec-catholique Grégoire III Laham a créé vendredi la surprise en décidant soudain d’arrêter la lecture d’un discours pour «laisser parler son cœur». Et il a évoqué la situation à Jérusalem, à Bethléem et à Naplouse «où nous avons éduqué des centaines d’enfants», a-t-il dit, visiblement ému par la situation tragique qui prévaut dans les villes palestiniennes. Mgr Laham a tenu ces propos à l’occasion de la clôture de l’année scolaire à l’école du patriarcat melkite. Le ministre d’État Michel Pharaon avait pris la parole auparavant pour aborder la crise au Liban et dans la région. «Nous constatons qu’un climat de désespoir et de frustration règne aujourd’hui dans le pays. Nous entendons aussi des slogans forts mettant en garde contre le danger d’une perte de souveraineté, d’indépendance et de liberté de décision du Liban», a-t-il déclaré avant de poursuivre : «Tout le monde convient de la nécessité de renforcer la souveraineté, l’indépendance et la cohésion interne à travers un dialogue entre les pôles influents sur toutes les questions politiques, y compris les relations libano-syriennes». Mais selon M. Pharaon, «ce dialogue doit se dérouler dans un climat positif, loin des accusations susceptibles de le faire avorter. En effet, une coopération permanente entre nous et les frères arabes est aujourd’hui indispensable, sans pour autant que cette coordination soit au détriment du développement de ces relations dans tous les domaines, notamment économique». Le ministre a enfin souhaité qu’«un chantier de construction interne visant à rapprocher les points de vue autour des constantes nationales remplace le dialogue des tribunes». Évoquant par ailleurs la situation régionale, M. Pharaon a affirmé que «le Liban, la Syrie et le peuple palestinien n’abandonneront jamais leurs droits légitimes reconnus par les résolutions internationales». Selon lui, «la balle est dans le camp israélien. L’État hébreu doit réaliser que son agression contre les enfants innocents n’aboutira qu’à plus de fermeté et de résistance par tous les moyens possibles». Et d’ajouter : «La confrontation pourrait être dure (…). Mais (le Premier ministre israélien) Sharon doit savoir qu’il ne pourra jamais avoir la sécurité sans la paix».
Le patriarche grec-catholique Grégoire III Laham a créé vendredi la surprise en décidant soudain d’arrêter la lecture d’un discours pour «laisser parler son cœur». Et il a évoqué la situation à Jérusalem, à Bethléem et à Naplouse «où nous avons éduqué des centaines d’enfants», a-t-il dit, visiblement ému par la situation tragique qui prévaut dans les villes...