HYDROLOGIE - Une nécessité vitale : la création d’une commission interministérielle - L’eau dite potable au Liban souffre de nombreux maux

Chaque année, à l’approche de la saison d’été, le problème de l’approvisionnement en eau se pose avec acuité dans le pays. Une fois de plus, les pluies ont été rares ces derniers mois, de sorte que le rationnement de l’eau risque d’être ressenti d’une manière pesante dans les différentes régions, aussi bien dans la capitale que dans les zones périphériques. Dans un tel contexte, les responsables et les experts remettent souvent sur le tapis le dossier de l’eau et les projets hydrauliques qui restent en suspens, comme c’est le cas, entre autres, du projet de barrage de Bisri, au Liban-Sud, qui devrait – si le projet se concrétise – assurer les besoins en eau du Grand-Beyrouth (Voir «L’Orient-Le Jour» du mercredi 23 mai). Au cours d’une récente conférence, le Dr Georges Hayeck, qui suit de près ce dossier, a exposé ses vues concernant le problème de l’eau potable. Nous reproduisons ci-dessous des extraits de cette conférence dont l’intérêt paraît évident à l’approche de la saison d’étiage.