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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - L’aviation de l’État hébreu survole Beyrouth et la région frontalière à basse altitude - Israël en alerte sur sa frontière nord

Israël a indiqué hier avoir renforcé les mesures de sécurité à sa frontière nord dans l’éventualité d’une attaque du Hezbollah pour marquer le premier anniversaire du retrait des troupes israéliennes du Liban. «Nous avons eu des renseignements en ce sens et c’est pourquoi nous avons renforcé nos mesures de sécurité sur le front nord», a déclaré à l’AFP Raanan Gissin, porte-parole du Premier ministre israélien Ariel Sharon. «Nous espérons qu’ils feront preuve de retenue et qu’ils ne lanceront pas d’attaques. Mais il est clair que nous ne pouvons ignorer l’éventualité de telles attaques, pas nécessairement dans le secteur de Har Dov (le secteur des fermes de Chebaa), mais en d’autres endroits le long de la frontière» israélo-libanaise, a-t-il ajouté. D’autre part, l’aviation israélienne a franchi hier le mur du son au-dessus de Beyrouth et ses chasseurs-bombardiers ont effectué un intense survol à basse altitude de la région frontalière. Arrivés du nord d’Israël, les chasseurs israéliens ont crevé le mur du son au-dessus de la Békaa, avant de survoler Beyrouth et de provoquer deux bangs supersoniques, laissant de longues trainées blanches dans le ciel. Auparavant, les appareils israéliens avaient survolé à basse altitude les régions libanaises adjacentes au secteur des fermes de Chebaa, occupées par Israël depuis 1967. En formation de six, ils ont tournoyé dans le ciel en larguant des leurres calorifiques et ont survolé à très basse altitude la ville de Marjeyoun, faisant vibrer les vitres des maisons à leur passage. C’est la première fois depuis l’attaque du Hezbollah le 14 mai contre une position israélienne dans les fermes de Chebaa que l’aviation israélienne, qui viole l’espace aérien libanais depuis huit jours sans discontinuer, survole aussi bas des villages du Liban-Sud. Dans une déclaration à l’AFP, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a exclu la possibilité «d’une guerre à grande échelle» au Proche-Orient. Le numéro deux du parti intégriste a reconnu qu’«il y a des indices de forte tension et d’une importante escalade, mais qui n’iront pas jusqu’à l’éclatement d’un conflit à grande échelle». «Les conditions d’une guerre ne dépendent pas uniquement d’Israël, mais nécessitent que les pays arabes prennent des positions et des décisions différentes de celles qu’ils adoptent actuellement», a-t-il ajouté. Quant au chef du Fateh de Yasser Arafat au Liban, Sultan Aboul Aynaïn, il a affirmé hier qu’il s’attendait à «une nouvelle agression» d’Israël contre le Liban, sans écarter l’éventualité d’une frappe contre les camps de réfugiés palestiniens. «Nous nous attendons à une nouvelle agression israélienne prochainement en territoire libanais et nous n’écartons pas la possibilité qu’Israël prenne un de nos camps comme objectif», a indiqué à l’AFP le représentant du Fateh. Selon lui, la crise est désormais «globale», le Premier ministre israélien Ariel «Sharon n’établissant pas de différence entre les Palestiniens, qu’ils soient en Palestine ou en exil». Le chef du Fateh a affirmé que son mouvement avait pris des mesures préventives à tous les niveaux. «Nous avons vidé nos QG dans tous les camps et nous avons éliminé toute présence militaire, y compris individuelle». «Nous avons également pris les dispositions nécessaires dans les dispensaires et les hôpitaux en les pourvoyant de médicaments», a-t-il ajouté.
Israël a indiqué hier avoir renforcé les mesures de sécurité à sa frontière nord dans l’éventualité d’une attaque du Hezbollah pour marquer le premier anniversaire du retrait des troupes israéliennes du Liban. «Nous avons eu des renseignements en ce sens et c’est pourquoi nous avons renforcé nos mesures de sécurité sur le front nord», a déclaré à l’AFP Raanan Gissin,...