Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

crise régionale - Le chef de l’État réaffirme l’appartenance libanaise des hameaux de Chebaa - Lahoud : La communauté internationale doit assumer ses responsabilités

Le président de la République Émile Lahoud a jugé hier qu’«Israël se trouve dans une impasse en raison de sa politique criminelle» et a appelé la communauté internationale à «assumer ses responsabilités» face à cette situation. «Les récents développements sur la scène palestinienne et la politique criminelle suivie par Israël, y compris les menaces adressées au Liban et à la Syrie, constituent une preuve évidente de l’impasse dans laquelle Israël se trouve en raison de cette politique», a estimé le président Lahoud. «La communauté internationale doit assumer ses responsabilités face à cette situation», a-t-il ajouté. Au niveau des hameaux de Chebaa, le chef de l’État a invité hier «ceux qui cherchent, par le biais de citations tronquées, à servir les intérêts israéliens en ôtant tout prétexte à la résistance dans les hameaux de Chebaa», à «relire attentivement la réponse de M. Sélim Hoss sur l’inexistence d’aucun accord conclu à cet effet». Rappelons que M. Hoss avait répondu vendredi aux propos tenus la veille par l’ambassadeur des États-Unis David Satterfield sur l’existence d’un accord libanais sur le tracé de la ligne bleue en affirmant qu’à l’époque où il était Premier ministre, le gouvernement libanais avait émis des réserves sur trois points de la ligne bleue «entre le Liban et la Palestine». M. Hoss a ajouté qu’il avait basé son argumentation sur un mémorandum adressé par le président Lahoud au secrétaire général des Nations unies, affirmant que les résolutions 425 et 426 n’avaient pas été intégralement appliquées car «le retrait (israélien) doit aussi englober les hameaux de Chebaa». Les audiences D’autre part, le président de la République a reçu l’ambassadeur d’Italie Giuseppe Cassini accompagné du général Franco Angioni, ancien commandant en chef du contingent italien au sein de la Force multinationale à Beyrouth entre 1982 et 1984. Le général Angioni se trouve actuellement au Liban pour participer aux travaux de la conférence internationale pour le déminage du Liban-Sud Le chef de l’État a réservé un accueil chaleureux au général Angioni avec qui il a évoqué les circonstances de sa précédente mission au Liban et l’a félicité pour sa victoire aux récentes élections législatives italiennes. La conférence internationale pour le déminage était également à l’ordre du jour des entretiens du président Lahoud avec Mme Eva Filippi, ambassadeur de la République tchèque au Liban. Mme Filippi a remercié le chef de l’État pour l’invitation adressée à son homologue tchèque de participer aux travaux du prochain sommet de la francophonie en qualité d’observateur et lui a réitéré l’invitation de son pays à une visite officielle destinée à renforcer les liens bilatéraux. Le président de la République a également reçu une délégation du Bundestag allemand groupant le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères Hans-Ulrich Klose, les députés Ruprecht Polenz et Ulrich Irmer, ainsi que le secrétaire de la commission Rainer Czenik. Les membres de la délégation étaient accompagnés de l’ambassadeur d’Allemagne Mme Gisela Kaempffe-Sikora. Le président Lahoud a informé ses visiteurs allemands de la situation qui prévaut dans la région et du gel des pourparlers de paix résultant des agissements israéliens. Les relations bilatérales étaient, elles aussi, au centre des entretiens. Parmi les visiteurs du palais de Baabda figurait également l’archevêque maronite de Beyrouth Mgr Boulos Matar.
Le président de la République Émile Lahoud a jugé hier qu’«Israël se trouve dans une impasse en raison de sa politique criminelle» et a appelé la communauté internationale à «assumer ses responsabilités» face à cette situation. «Les récents développements sur la scène palestinienne et la politique criminelle suivie par Israël, y compris les menaces adressées au Liban et à...