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Actualités - CHRONOLOGIES

Le Liban se mobilise pour obtenir le maintien des Casques bleus

Le chef de la diplomatie, M. Mahmoud Hammoud, a assuré hier que le Liban s’efforcera de persuader la communauté internationale de la nécessité de maintenir la Finul au Liban-Sud sans réduire ses effectifs, même s’il a laissé entendre qu’il ne se fait pas trop d’illusions sur la question. M. Hammoud a pris part à la réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères et des Émigrés, à qui il a communiqué les réserves du Liban sur le rapport du secrétaire général de l’Onu Kofi Annan qui recommande une réduction progressive des effectifs de la Finul. «La résolution 425 n’a pas été totalement appliquée du moment qu’Israël ne s’est pas retiré des hameaux de Chebaa. De plus, les Nations unies sont responsables de la sécurité et de la paix internationales et nous pensons que la situation dans la région commande le maintien (des forces) de cette organisation afin de témoigner des agressions israéliennes continues», a déclaré le ministre, qui a également rejeté les contraintes budgétaires invoquées par l’Onu pour justifier une diminution du nombre des Casques bleus. Après avoir rappelé les trois missions de la Finul stipulées dans la résolution 425, M. Hammoud a estimé, en réponse à une question, qu’«il faut être réaliste et ne pas s’attendre à ce que le Conseil de sécurité tienne compte de toutes nos revendications». «Nous devons toutefois persévérer que ce soit à travers nos contacts ou à travers le groupe arabe qui a déjà soutenu le Liban. Nous faisons ce que nous pouvons pour convaincre les décideurs de maintenir le nombre actuel de la Finul et nous devons intensifier nos efforts. Peut-être que de cette manière nous obtiendrons ce que nous voulons», a ajouté le chef de la diplomatie, en précisant que l’action du Liban commencera effectivement après le 31 juillet, date à laquelle la Finul commencera à réduire ses effectifs dans la bande frontalière. De son côté, le président de la commission, Ali el-Khalil, a situé le rapport de M. Annan sur la Finul dans le cadre des pressions «internationales politiques et économiques exercées sur le Liban pour l’amener à déployer les forces régulières dans la bande frontalière, à mettre fin aux opérations de résistance et pour pouvoir prétendre que la résolution 425 a été appliquée». M. Khalil a accusé l’Onu sans la nommer de vouloir substituer la ligne bleue à la frontière internationale «afin de lier les hameaux de Chebaa au dossier de la résolution 242 et de pouvoir ainsi considérer que les opérations de résistance sont illégales». Sur un autre plan, M. Khalil a vivement critiqué l’État à qui il a reproché de ne pas avoir assuré aux habitants de la bande frontalière les services dont ils ont besoin et de ne pas avoir déboursé les 500 milliards de livres approuvées durant la réunion parlementaire qui s’était tenue à Bint-Jbeil après le départ des Israéliens, pour la reconstruction du Liban-Sud.
Le chef de la diplomatie, M. Mahmoud Hammoud, a assuré hier que le Liban s’efforcera de persuader la communauté internationale de la nécessité de maintenir la Finul au Liban-Sud sans réduire ses effectifs, même s’il a laissé entendre qu’il ne se fait pas trop d’illusions sur la question. M. Hammoud a pris part à la réunion de la commission parlementaire des Affaires...