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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

« La BM a effectivement demandé l’abandon de la politique de soutien à la livre » - Issam Farès exclut « un effondrement de la monnaie nationale »

Le vice-président du Conseil, M. Issam Farès, a affirmé hier que l’Administration américaine a commencé à être plus sensible aux arguments avancés par le Liban pour justifier son refus de déployer son armée à la frontière avec Israël. Au cours d’une visite au siège de l’ordre de la presse, M. Farès a révélé que ce travail est l’un des fruits des efforts du lobby libanais qui, dans certains domaines, a su mieux travailler que le lobby sioniste. Rapportant les propos de M. Farès, M. Mohammed Baalbacki, président de l’Ordre de la presse, a affirmé que, selon M. John Sununu, un membre du Congrès d’origine libanaise, le secrétaire d’État américain Colin Powell s’est opposé à une motion du Congrès destinée à priver le Liban des aides qui lui reviennent, s’il ne déploie pas son armée au Liban-Sud. Pour M. Farès, le lobby libanais s’est en particulier basé, dans son action, sur les prises de position tranchées, sans ambiguïtés, du chef de l’État, le président Émile Lahoud. Et M. Baalbacki de souligner qu’aussi bien le chef du gouvernement que le vice-président du Conseil ont à cœur de mettre leurs bonnes relations avec les grands de ce monde au service des intérêts du Liban. Par ailleurs, M. Farès a assuré que l’entente entre les trois principaux responsables de l’État est «totale» et qu’il n’y a pas à craindre qu’elle ne débouche sur «une crise ou un semblant de crise», même si sur certains dossiers, leurs avis peuvent diverger, ce qui n’est pas anormal en démocratie. Sur le plan économique, force est de constater que la situation est «délicate», estime M. Farès qui précise que cette situation est la résultante des années de guerre et de crise. Mais M. Farès a déclaré que les mesures économiques prises par le gouvernement «commencent à porter leurs fruits» et que «si l’on attend encore un peu, ces résultats deviendront évidents». C’est vrai, «la Banque mondiale a demandé que la politique de soutien à la livre libanaise soit abandonnée», a reconnu M. Farès, «mais le Liban a considéré que l’intérêt national commandait qu’on poursuive cette politique». Le Liban possède un plan de soutien à la livre qui empêchera la monnaie nationale de s’effondrer comme cela s’est produit en Turquie, a-t-il dit, assurant que le refus du Liban de se plier aux désirs de la Banque mondiale n’a pas influé sur les dispositions de cette dernière de l’appuyer économiquement. «De ce point de vue, la situation est rassurante et le citoyen peut être tranquille», a dit M. Farès. Enfin, ce dernier a estimé que, quelle que soit la férocité de la guerre livrée par Israël au peuple palestinien, il n’y a pas à craindre un nouvel afflux de réfugiés palestiniens au Liban.
Le vice-président du Conseil, M. Issam Farès, a affirmé hier que l’Administration américaine a commencé à être plus sensible aux arguments avancés par le Liban pour justifier son refus de déployer son armée à la frontière avec Israël. Au cours d’une visite au siège de l’ordre de la presse, M. Farès a révélé que ce travail est l’un des fruits des efforts du...