La galerie Alice Mogabgab (avenue Charles Malek, Achrafieh) accroche jusqu’au 26 mai une cinquantaine d’œuvres récentes de Ghada Saghieh. Des acryliques et huiles sur toiles ainsi que des acryliques et aquarelles sur papier qui jouent les variations sur un même thème, cher à l’artiste, à savoir la chronique sociale et festive des Beyrouthins. Ceux de la rue comme ceux des milieux huppés, communément appelés jet-setters. Fine observatrice des attitudes, des modes et des mœurs, Ghada Saghieh compose des peintures figuratives, narratives d’une époque, mais exprimant également des états d’âme, par l’imperceptible affaissement d’une épaule, le rapprochement de deux têtes cancanières, un regard coulé, un cou penché, etc. Des personnages, rien que des personnages, sophistiqués ou naturels, évoluant, vivant, vibrant, aussi bien dans les clubs feutrés de la capitale, que dans les lieux de rassemblements extérieur : Souk el-Barghout, Khiam el-Hana. Des «Libanais» surtout, facilement reconnaissables à leur physionomie si particulière, leur allure entre modernité et tradition. L’homme est un animal social : les tableaux de Ghada Saghieh ne manquent pas de nous le rappeler.
La galerie Alice Mogabgab (avenue Charles Malek, Achrafieh) accroche jusqu’au 26 mai une cinquantaine d’œuvres récentes de Ghada Saghieh. Des acryliques et huiles sur toiles ainsi que des acryliques et aquarelles sur papier qui jouent les variations sur un même thème, cher à l’artiste, à savoir la chronique sociale et festive des Beyrouthins. Ceux de la rue comme ceux des...
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