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Ainsi périt Fakhreddine ...
le 11 mai 2001 à 00h00
On trouva en le dépouillant qu’il avait une croix d’or sur sa poitrine, ce qui confirma le jugement qu’on avait fait qu’il était chrétien. On exposa le corps dans la grande place devant le sérail, et la tête en étant séparée, fut mise au bout d’une pique, plantée auprès du corps, avec cet écriteau : «C’est ici la tête de l’émir Fakhreddine, impie et rebelle au grand seigneur». Ainsi périt l’émir Fakhreddine, âgé de soixante-dix ans, en 1633, et avec lui presque toute l’illustre maison de Maon. L’aîné de ses petits-fils appelé l’émir Hassan fut lié dans un sac et jeté à la mer : le plus jeune qui était encore tout petit, fut mis dans le sérail où il fut élevé et fit une fortune considérable ; mais il ne retourna plus au pays de ses ancêtres. Il ne resta dans le pays que l’émir Melhem, fils de l’émir Younès. Il mena pendant fort longtemps une vie obscure, parfaitement soumis au grand seigneur, mais sans aucune communication avec les gouverneurs et les pachas du pays. Il demeurait dans ses terres, venait rarement à la ville, et craignait toujours le sort de ses ancêtre. D’Arvieux : « Mémoires »
On trouva en le dépouillant qu’il avait une croix d’or sur sa poitrine, ce qui confirma le jugement qu’on avait fait qu’il était chrétien. On exposa le corps dans la grande place devant le sérail, et la tête en étant séparée, fut mise au bout d’une pique, plantée auprès du corps, avec cet écriteau : «C’est ici la tête de l’émir Fakhreddine, impie et rebelle au grand...
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