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Actualités - CHRONOLOGIES

Justice - Ballets roses - dans un complexe balnéaire

À la suite de différends familiaux, Sabah Kassem D. (17 ans) et Nahla Mohammed F. (16 ans) se sont enfuies du domicile paternel à Marj en direction de Jounié. Là, elles devaient faire la connaissance de Maroun F. K. qui les a menées à son appartement avant de les mettre en relation avec Roger C. K (25 ans) et Souheyla N. A. (41 ans). Roger et Souheyla dont le casier judiciaire était loin d’être vierge, co-habitaient dans un chalet du complexe balnéaire Donna Maria et pratiquaient le proxénétisme sur une large échelle. À eux deux, ils sont arrivés à convaincre les deux filles à pratiquer le plus vieux métier du monde à un tarif variant entre 100 et 350 dollars américains, selon la tête du client, contre une «commission» de 50 dollars par heure de «travail» et à raison d’une moyenne de six clients par jour. Les «rencontres» se déroulaient généralement dans les chalets du Donna Maria et, d’autres fois, dans des hôtels ou alors dans des appartements appartenant à des Libanais ou à des ressortissants du Golfe. Très souvent, des orgies étaient organisées avec la participation de Sabah, Nahla, Souheyla et d’autres filles avec les dénommés Abdo B. et Jihad R. comme clients fidèles. Ingrédient indispensable, la cocaïne était servie à satiété. L’enquête menée par la brigade des mœurs a révélé que Jean A. A., Maroun F. K., Antoine AB et Joseph A. B. servaient de racoleurs aux deux proxénètes moyennant commission. Lors d’une descente de police au Donna Maria, Maroun F. K. a tenté de faire fuir les deux filles, mais ils devaient être arrêtés, quelque temps plus tard, dans l’un des restaurants de Jounié. D’autre part, il est apparu que Roger s’occupait également de proxénétisme «masculin» et avait arrangé une «rencontre», dans un hôtel de la rue Hamra, entre Béchara Badih H. et un riche Koweïtien pour un forfait de 400 dollars américains dont Béchara n’aurait perçu que le quart en contrepartie de son «labeur». Parmi les services rendus par le complexe balnéaire, figurait également la pédophilie, nommément dans l’affaire du viol de la petite Sabah K. D. (12 ans) par le dénommé Nassar A.. La malheureuse devait ensuite s’adonner à la prostitution et à la drogue avant de mourir d’une overdose. Interrogé par la police, le président du conseil d’administration du complexe balnéaire Edmond A. C. a nié avoir eu connaissance de ce qui s’y déroulait et le comptable de l’établissement Michel K. a affirmé avoir demandé à Roger de quitter les lieux de ses activités illégales. L’acte d’accusation rendu par le parquet du Mont-Liban a requis l’application des articles suivants du code pénal contre les inculpés : • 505 contre Nassar pour viol de mineure. • 523 du code pénal contre Sabah pour prostitution. • 523, 534 et 219 contre Souheyla et Roger pour prostitution et proxénétisme. • 523 contre Antoine, Joseph, Jean et Maroun pour proxénétisme. • 534 contre Béchara pour relations contre-nature. Edmond et Jean ont, quant à eux, bénéficié d’un non-lieu.
À la suite de différends familiaux, Sabah Kassem D. (17 ans) et Nahla Mohammed F. (16 ans) se sont enfuies du domicile paternel à Marj en direction de Jounié. Là, elles devaient faire la connaissance de Maroun F. K. qui les a menées à son appartement avant de les mettre en relation avec Roger C. K (25 ans) et Souheyla N. A. (41 ans). Roger et Souheyla dont le casier judiciaire était loin...