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Actualités - CHRONOLOGIES

FESTIVAL - Sept artistes et formations se produiront cet été - Baalbeck 2001 : monumental !

La présidente du comité du Festival international de Baalbeck, May Arida, a présenté hier, à 11h, au siège de l’Ordre de la presse, les sept artistes et formations qui se produiront cet été, avec la collaboration exclusive de L’Oréal International et de LibanCell. Elle a présenté les deux initiatives prises pour cette saison par le comité. Des tarifs de groupe tout d’abord : une remise de 10 % pour tout achat entre 20 et 50 billets ; de 12,5 % pour tout achat entre 51 et 100 billets ; de 15 % pour tout achat au-delà de 100 billets (billets tous spectacles confondus). Ensuite, une campagne médiatique à thème, dirigée par le photographe Joe Sassine. Celui-ci s’est concentré sur «Baalbeck la nuit, la mémoire des pierres». Ses photos illustreront le catalogue mais seront aussi projetées sur certains éléments des temples de Bacchus et de Jupiter. Quant à l’affiche générale, elle donne la primeur au logo du festival, la roue solaire. Également dans le catalogue, un hommage à Manoug et à ses clichés d’avant-guerre et un poème de Vénus Khoury-Ghatta intitulé Baalbeck. – Ouverture du festival avec Abou Tayeb al-Moutanabbi, une pièce musicale, historique et épique en deux actes de Mansour Rahbani, les jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 juillet (temple de Jupiter). Mise en scène : Marwan Rahbani ; co-composition et orchestration : Élias, Ghady et Oussama Rahbani ; décors : Agnès Treplin ; costumes : Gaby Abi Rached. Abou Tayeb, poète arabe du Xe siècle, surnommé «al-Mutanabbi» (celui qui prétend à la prophétie en arabe), était proche du prince Saïf al-Dawla, qui défendait les places fortes islamiques et arabes. Mansour Rahbani célèbre à sa manière le millénaire de sa mort et la beauté de ses poèmes. Prix des billets : 30 000, 60 000, 90 000 et 120 000 LL. – Sting les vendredi 13 et samedi 14 juillet (temple de Jupiter) : à ses débuts, alors qu’il est musicien de jazz, on lui attribue le surnom qui lui restera à cause des pulls rayés jaune et noir qu’il portait. Leader et chanteur-guitariste du groupe Police qui, pendant sa courte carrière, sort 5 albums. Deux ans avant le démembrement, en 1984, de la formation, Sting commence une fructueuse carrière en solitaire et sort des «hits» en série : Russians, They Dance Alone, Nothing Like the Sun, Englishman in New York, et pour les années 90, on se souviendra de If I Loose My Faith in You, Fields of Gold et When We Dance. Actuellement en tournée mondiale, Sting chantera à Baalbeck les derniers titres de son album Brand New Day, dont Desert Rose. Prix des billets : 40 000, 60 000, 90 000, 120 000 et 150 000 LL. – Le Ballet de l’Opéra de Paris présente Clavigo, ballet en deux parties de Roland Petit les vendredi 20 et samedi 21 juillet (temple de Jupiter) : inspiré du drame romantique de Goethe. Création musicale : Gabriel Yared. Décors : Jean-Michel Wilmotte. Sous la direction de Richard Bernas. Danseur étoile : Nicolas Le Riche. Premiers danseurs : Marie-Agnès Gillot, Clairemarie Osta et Yann Bridard. Ce spectacle rentre dans le cadre de l’Année de la francophonie. À partir de Clavigo, drame de jeunesse de Goethe, nourri des excès du romantisme allemand, Roland Petit raconte les tourments d’un amant n’écoutant que son mauvais génie qui le pousse à servir ses intérêts plutôt que les élans de son cœur. Prix des billets : 45 000, 90 000 et 150 000 LL. – Paco de Lucia (avec Anouar Brahem en première partie) samedi 28 juillet au temple de Jupiter : né le 21 décembre 1947, il est l’un des plus grands maîtres du flamenco contemporain. Il commence sa carrière à 14 ans en accompagnant le danseur Jose Greco et enregistre son premier disque Los chiquitos de Algeciras avec son frère Pepe. En 1969, la sortie de Fantasia Flamanco annonce le style novateur de De Lucia. À cette époque, il rencontre le chanteur Camaron de la Isla, avec qui il produit une dizaine de disques. Le guitariste a notamment travaillé avec des musiciens de jazz, comme Larry Coryell, John McLaughlin ou Chick Corea. Son dernier enregistrement, Luzia (1998), est une sorte de portrait intime de l’âme du flamenco. Il sera accompagné à Baalbeck de huit musiciens. Quant à Anouar Brahem, c’est sa seconde apparition au festival (l’été dernier, il avait assuré, avec un succès immense, la première partie du concert de Jean-Luc Ponty et de Papa Wemba) : il est de retour dans sa formation acoustique oud-clarinette-percussion. Prix des billets : 40 000, 60 000, 90 000 et 120 000 LL. – Carmina Burana Monumental Opera les vendredi 3 et samedi 4 août (temple de Jupiter) : à partir de la célèbre composition de Carl Orff, Art-Concerts, société de production allemande dirigée par Walter Haupt, met en scène, pour des lieux hors du commun, 24 tableaux de la vie médiévale sur la musique d’Orff. 200 personnes réunissant orchestre, choristes et acteurs évoluent sur quatre niveaux de scène, autour de la tour de 20 mètres qui symbolise la déesse Fortuna. Prix des billets : 60 000, 90 000, 120 000 et 150 000 LL. – Les Salzburg Chamber Soloists avec Danielle Laval le samedi 11 août (temple de Bacchus) : les 24 musiciens de l’orchestre de chambre fondé en 1991 seront accompagnés à Baalbeck de la pianiste Danielle Laval, saluée par Arthur Rubinstein pour «ses doigts de fer». Ils interpréteront en première partie la Symphonie n°52 en ut mineur de Haydn et le concerto n°12 en la majeur (K 414) pour piano et orchestre de Mozart ; en seconde partie, le Concerto en ré majeur pour piano et orchestre de Haydn et la Symphonie n°33 en si bémol majeur (K 319) de Mozart. Prix des billets : 45 000, 90 000 et 120 000 LL.
La présidente du comité du Festival international de Baalbeck, May Arida, a présenté hier, à 11h, au siège de l’Ordre de la presse, les sept artistes et formations qui se produiront cet été, avec la collaboration exclusive de L’Oréal International et de LibanCell. Elle a présenté les deux initiatives prises pour cette saison par le comité. Des tarifs de groupe tout...