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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

ENVIRONNEMENT - Déchets hospitaliers : Il faut éviter l’incinération, rappelle Greenpeace

Insistant toujours sur le fait que l’incinération ne constituait pas une solution au traitement des déchets hospitaliers, Greenpeace a organisé un séminaire sur ce sujet avec des experts venus de France, d’Inde et de Grande-Bretagne, en présence de représentants des ministères de l’Environnement et de la Santé, du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) et de l’Association des propriétaires d’hôpitaux privés. Parmi les conclusions de ce séminaire, la nécessité de réduire les déchets à la base, de remplacer les matières dangereuses comme le plastique PVC et le mercure par d’autres plus sûres, et d’adopter des techniques de stérilisation. D’emblée, Zeina el-Hajj, porte-parole de l’organisation, a exposé son point de vue : «L’incinération n’est pas une solution. Il faudrait trouver des alternatives techniques et disponibles commercialement, afin de résoudre ce sérieux problème». Allan Watson, ingénieur consultant, a souligné que «l’incinération peut être perçue comme une bonne solution, mais elle est en fait extrêmement chère, et transforme le problème relativement bénin de la destruction des pathogènes en un risque beaucoup plus dangereux de contamination chimique par les dioxines et autres polluants». Le Dr Vyvyan Howard, une spécialiste en toxico-pathologie de Liverpool, a mis en lumière les dangers de l’incinération. «Le problème des déchets hospitaliers est biologique puisqu’il est d’une nature infectieuse, a-t-elle dit. Avec l’incinération, il est transformé en un problème chimique, en raison de la création et de la dispersion de matières toxiques, connues pour être cancérigènes». Elle a insisté sur la nécessité de réduire l’utilisation du plastique PVC jusqu’à l’éliminer du système. Pierre-Emmanuel Neuhror a donné un bref aperçu de l’incinération en France et dans l’Union européenne. Il a démontré que le PVC contient une matière qui se dissout dans des fluides comme le sang, causant potentiellement des maladies du foie, de la peau, du cœur et du système reproductif. Enfin, Ravi Agrawal, un militant dans le domaine des déchets hospitaliers en Inde, a affirmé la nécessité d’adopter une politique qui organise le secteur. Pour cela, il faudrait classifier et identifier les déchets produits par le pays concerné et les faire passer par des procédés de séparation à la source et de désinfection.
Insistant toujours sur le fait que l’incinération ne constituait pas une solution au traitement des déchets hospitaliers, Greenpeace a organisé un séminaire sur ce sujet avec des experts venus de France, d’Inde et de Grande-Bretagne, en présence de représentants des ministères de l’Environnement et de la Santé, du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) et...