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Actualités - CHRONOLOGIES

La création d’une société de l’aéroport de Beyrouth approuvée en commission - L’État peut privatiser l’AIB mais pas l’aviation civile

Le premier service public qui sera privatisé sera peut-être l’aéroport de Beyrouth : la commission parlementaire des Travaux, des Transports, de l’Eau et de l’Énergie a approuvé hier un projet de loi revêtu du caractère d’urgence et prévoyant la création d’une société de l’aéroport de Beyrouth et d’un office autonome de l’aviation civile. Des amendements ont été toutefois apportés au texte en vertu duquel l’État pourra céder au secteur privé la gestion de l’AIB pour une période de 25 ans, a expliqué le président de la commission, M. Mohamed Kabbani, à L’Orient-Le Jour. Dans le texte initial, ce délai était de 50 ans, mais les parlementaires ont jugé qu’il était trop long, a ajouté M. Kabbani, expliquant qu’au départ, les actions de la Société de l’aéroport seront toutes détenues par l’État qui pourra ensuite les revendre au secteur privé, mais seulement pour une période de 25 ans qui reste toutefois renouvelable. Et bien que le texte de loi précise que c’est la gestion et l’exploitation de l’AIB qui seront seulement confiées au secteur privé, la commission a jugé préférable d’y introduire un amendement précisant que l’État «n’a pas le droit de vendre» les installations de l’aéroport. Parallèlement, le projet de loi prévoit la mise en place d’un office autonome de l’aviation civile, qui, comme son nom l’indique, sera un organisme indépendant «ayant toute la latitude pour organiser et gérer l’aviation civile», nous a encore expliqué M. Kabbani, précisant qu’il «est impossible de privatiser cet établissement dans la mesure où il contrôle le domaine de la navigation aérienne». «Si la gestion de l’AIB peut être en revanche confiée au secteur privé, c’est parce que l’aéroport de Beyrouth est commercial», a-t-il poursuivi. Dans le chapitre réservé à l’Office autonome de l’aviation civile, le gouvernement consacre un volet à la politique générale de la sécurité de la navigation aérienne. La commission l’a toutefois amendé pour que cette politique soit agréée par le ministère de tutelle, à savoir le ministère des Travaux et des Transports publics, avant qu’elle ne soit appliquée. Il y a lieu de rappeler dans ce contexte qu’au cours de sa précédente réunion, la commission avait adopté une recommandation dans laquelle elle avait demandé au gouvernement de faire le nécessaire pour unifier le système de sécurité au sein de l’AIB. Un autre amendement a été introduit à ce chapitre : la commission a fixé un délai de trois mois pour remédier à toute vacance au niveau de la présidence ou du conseil d’administration de l’office autonome.
Le premier service public qui sera privatisé sera peut-être l’aéroport de Beyrouth : la commission parlementaire des Travaux, des Transports, de l’Eau et de l’Énergie a approuvé hier un projet de loi revêtu du caractère d’urgence et prévoyant la création d’une société de l’aéroport de Beyrouth et d’un office autonome de l’aviation civile. Des amendements ont...