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Actualités - CHRONOLOGIES

Partis - Le come-back des Mourabitoun

C’est en l’absence de son chef Ibrahim Koleilate et au milieu d’un boycott évident de la part des députés beyrouthins que le mouvement des Nassériens indépendants – Mourabitoun a fait sa réapparition sur le scène politique libanaise. Des sources généralement bien informées attribuent le boycott des députés beyrouthins à un mot d’ordre du Premier ministre Rafic Hariri, chef du bloc parlementaire de la capitale. Quoi qu’il en soit, le retour des Mourabitoun s’est déroulé dans un climat de liesse populaire dans le fief d’Abou Chaker où s’étaient rassemblés plusieurs milliers de leurs partisans alors que des cortèges automobiles arborant des portraits de M. Koleilate et d’autres de feu le président égyptien Gamal Abdel Nasser sillonnaient les rues. C’est le porte-parole officiel des Mourabitoun, Youssef Tabch, qui a annoncé le retour des Mourabitoun sur la scène politique libanaise à partir du siège de l’Ordre de la presse. Dans son discours, M. Tabch a insisté sur les cinq constantes du mouvement : l’arabité du Liban, l’union nationale, le dialogue, l’appel à l’État afin qu’il assume pleinement ses responsabilités et l’élaboration d’une nouvelle loi électorale en prélude à une réforme politique basée sur «la pluralité politique et non la pluralité confessionnelle».
C’est en l’absence de son chef Ibrahim Koleilate et au milieu d’un boycott évident de la part des députés beyrouthins que le mouvement des Nassériens indépendants – Mourabitoun a fait sa réapparition sur le scène politique libanaise. Des sources généralement bien informées attribuent le boycott des députés beyrouthins à un mot d’ordre du Premier ministre Rafic...