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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Les réactions au Liban, au Proche-Orient et dans le monde - Le PNL, le CPL et les FL insistent - sur la nécessité du dialogue

Plusieurs partis et organisations au Liban ont exprimé leur point de vue au lendemain de l’attaque israélienne contre un poste de radar syrien à Mdeirej, insistant sur la nécessité d’un dialogue et, s’agissant du BN, mettant en garde contre toute opération du Hezbollah. Dans les pays arabes et à l’étranger, de vives préoccupations ont été exprimées et Moscou a condamné le raid israélien.«La patrie tout entière est-elle au service des intérêts particuliers d’une quelconque partie, intérieure ou extérieure, ou bien est-ce que c’est à toutes les parties, à tous les intérêts d’être au service de la patrie ?». C’est la question que se pose le communiqué publié hier conjointement par le Parti national libéral (PNL), le Courant patriotique libre (CPL) et les Forces libanaises (FL). Un communiqué qui déplore les victimes syriennes après les raids israéliens dans la Békaa, mais qui, en même temps, rappelle que les trois partis avaient toujours prévenu qu’«une situation floue sur un secteur de la ligne bleue laissée à l’abandon ne pouvait mener qu’à ce genre d’escalade». Se limiter strictement aux décisions de la légalité internationale et les appliquer – «dans le but de garantir la souveraineté du Liban sur l’ensemble de son territoire comme sur ses frontières» –, voilà la solution que préconise le communiqué conjoint afin de combler les lacunes de la situation actuelle. Une solution qui réside également dans «une entente nationale véritable et qui ne se concrétiserait que par le dialogue et le rééquilibrage des relations libano-syriennes dans un sens qui préserverait les intérêts des deux pays». Estimant enfin que «le prétexte fallacieux de la présence syrienne au Liban, et qui répond à des considérations stratégiques, a été de nouveau mis à l’épreuve», le communiqué conclut : «Il ne reste plus de ce prétexte qu’une exploitoiton médiatique de ces agressions, afin de continuer à justifier la présence (syrienne) au Liban». Mise en garde de Carlos Eddé Le Amid du Bloc national a demandé aux parties concernées, et d’abord aux autorités libanaises, d’établir la souveraineté du Liban sur les fermes de Chebaa, avant toute action de résistance, et de veiller à la coordination des actions diplomatique et militaire du Liban Dans un communiqué publié hier, M. Carlos Eddé a rappelé que la coordination entre les actions militaire et diplomatique avaient été l’un des facteurs de réussite de la Résistance islamique au Liban-Sud. Le chef du BN a mis en garde contre des actions «unilatérales» du bras armé du Hezbollah, «qui risque de compromettre ce que l’État cherche à accomplir sur les plans diplomatique et économique». Avant d’entreprendre toute action militaire dans la région de Chebaa, le Liban doit établir, par des moyens reconnus par la communauté internationale, sa souveraineté sur ce secteur , a ajouté M. Eddé. En effet, a-t-il poursuivi, l’Onu «ne considère pas que cette région est libanaise et relève de la résolution 425 de l’ Onu».
Plusieurs partis et organisations au Liban ont exprimé leur point de vue au lendemain de l’attaque israélienne contre un poste de radar syrien à Mdeirej, insistant sur la nécessité d’un dialogue et, s’agissant du BN, mettant en garde contre toute opération du Hezbollah. Dans les pays arabes et à l’étranger, de vives préoccupations ont été exprimées et Moscou a...