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Actualités - CHRONOLOGIES

Inquiétude internationale - et appel aux Grands

Contrairement aux États-Unis qui, tout en appelant les parties en conflit «à la retenue», ont estimé qu’Israël n’avait fait que répondre à des «provocations délibérées» de la part du Hezbollah (pour reprendre l’expression de l’ambassadeur US à Beyrouth, David Satterfield), le ministre russe des Affaires étrangères, Vassili Sredine, a exprimé sa «condamnation catégorique». La France, dans une réaction dont la rapidité souligne l’inquiétude que cause la conjoncture présente, a exprimé sa «vive préoccupation», en appelant «toutes les parties» à mettre un terme à la violence. La Grande-Bretagne a «désapprouvé» la violence et «regretté» la mort causée par les raids israéliens contre la station de radar syrienne, a déclaré le Foreign Office. «Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et nous les exhortons fermement à reprendre les négociations», a souligné le porte-parole du Foreign Office. L’Allemagne a eu la même réaction en se disant «extrêmement inquiète» et a appelé «de façon urgente toutes les parties à renoncer à d’autres actions militaires et à éviter l’effusion de sang». À Tokyo, le gouvernement japonais s’est déclaré «alarmé» par les perspectives d’une accentuation de l’instabilité au Proche-Orient avec l’escalade militaire au Liban. Tokyo a appelé «toutes les parties concernées à exercer une retenue maximum afin de briser le cercle vicieux de la violence et éviter qu’il ne s’étende davantage dans la région». La Turquie s’est déclarée «très préoccupée» par l’escalade de la violence au Proche-Orient après les frappes aériennes sur les cibles syriennes. «Les attaques israéliennes dans le secteur des fermes de Chebaa montrent combien la situation de sécurité et la stabilité sont précaires dans la région», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. En Égypte, le président Hosni Moubarak a appelé «toutes les puissances internationales concernées par la paix et l’établissement de la stabilité au Proche-Orient à prendre leurs responsabilités pour s’opposer à cette agression israélienne», dans un communiqué lu par un journaliste de la télévision égyptienne qui a interrompu ses programmes. La Ligue arabe, dont le siège est au Caire, a accusé de son côté M. Sharon d’être «un partisan de l’escalade qui mènera la région au bord du précipice» et estimé que l’actuelle situation «ne menace pas seulement la sécurité et la stabilité dans la région, mais également les intérêts de tous les pays du monde». Le président palestinien Yasser Arafat a qualifié les raids israéliens de «grave escalade». Le Maroc a «condamné» mardi le raid israélien estimant qu’il «n’a aucune justification» et qu’il constitue «un recul dangereux dans le processus de paix dans la région». La Libye a condamné le raid le qualifiant de «dangereuse escalade». Selon l’agence officielle libyenne Jana, «cette agression a été menée après l’échec des Israéliens dans leur répression de l’intifada du peuple palestinien et après qu’ils eurent été chassés du Liban-Sud». Le premier vice-président iranien Hassan Habibi a demandé de son côté aux pays islamiques et arabes de «soutenir le Liban, pays situé en première ligne de la lutte contre le régime sioniste», a rapporté l’agence officielle Irna. Les ministre séoudien de la Défense Sultan ben Abdel Aziz a qualifié hier Israël de «pays agresseur», lors d’un entretien à Djeddah (ouest) avec le Premier ministre Rafic Hariri, a indiqué l’agence séoudienne SPA. Par ailleurs, l’agence SPA a indiqué que le prince Abdallah a eu dans la soirée des entretiens téléphoniques avec les présidents libanais et syrien, Émile Lahoud et Bachar el-Assad, au sujet du raid israélien.
Contrairement aux États-Unis qui, tout en appelant les parties en conflit «à la retenue», ont estimé qu’Israël n’avait fait que répondre à des «provocations délibérées» de la part du Hezbollah (pour reprendre l’expression de l’ambassadeur US à Beyrouth, David Satterfield), le ministre russe des Affaires étrangères, Vassili Sredine, a exprimé sa «condamnation...