Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Une inconnue, - la position - du Vatican

Pour le moins dubitatif, un pôle radical de l’Est avoue «craindre qu’une fois de plus, la potentielle intervention de Rome ne consiste à nous prêcher la patience. En 1996, la curie nous avait fermement conseillé de nous incliner, de participer aux élections. Le synode organisé pour nous, l’exorde papal, la visite du Saint-Père en 97, tout s’est conjugué pour nous inscrire dans une politique forgée en fonction de la question d’ensemble dite des chrétiens d’Orient. Globalement, il s’agit de faire profil bas par rapport aux systèmes dominants, afin de survivre. Si la même optique continue à prévaloir, il y a fort à parier que Mgr Sfeir devra composer». – Un point de vue qu’une autre personnalité également engagée ne partage pas. «Tout est différent aujourd’hui, dit-elle, même la direction syrienne. Le contexte régional est trop lourd, trop menaçant pour que la diplomatie occidentale, et plus particulièrement vaticane, ne se préoccupe pas, en toute priorité, de calmer le jeu. Or, comme la détermination de Bkerké le prouve, le dossier des relations libano-syriennes se fait tout aussi incontournable qu’explosif. Pour le désamorcer, on cherchera sans aucun doute le compromis. Ce qui signifie qu’il n’y aurait plus une partie totalement sacrifiée. Mais donnant donnant. À l’heure où même la France du président Chirac, grand ami du président Hariri, reconnaît que les rapports syro-libanais ont besoin de retouche, il est peu probable que le Vatican en fasse moins».
Pour le moins dubitatif, un pôle radical de l’Est avoue «craindre qu’une fois de plus, la potentielle intervention de Rome ne consiste à nous prêcher la patience. En 1996, la curie nous avait fermement conseillé de nous incliner, de participer aux élections. Le synode organisé pour nous, l’exorde papal, la visite du Saint-Père en 97, tout s’est conjugué pour nous...