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Actualités - CHRONOLOGIES

Célébration - Deux meetings pour les 45 ans du Baas

M. Issam Farès, vice-président du Conseil, a indiqué hier que «les relations entre le Liban et la Syrie devaient être sans faille, honnêtes et basées sur la transparence». M. Farès a estimé que «si il existe des failles, un déséquilibre dans les relations, il convient d’y remédier». Il a ajouté que «le Liban et la Syrie doivent entretenir des relations exemplaires». Le vice-président du Conseil représentait le président de la République, le général Émile Lahoud, au Akkar, où un festival a été organisé hier à l’occasion du 45e anniversaire de la création du parti Baas, auquel ont assisté M. Nasser Kandil, député de Beyrouth, représentant le président de la Chambre, Nabih Berry, M. Samir el-Jisr, ministre de la Justice représentant le président du Conseil, M. Sleiman Frangié, ministre de la Santé, ainsi qu’une foule nombreuse. De nombreux députés étaient également présents, et notamment MM. Mikhaël Daher, Karim Racy, Jihad Samad, Saleh Kheir, Ahmed Fatfat, Ahmed Hbous, Mohammed Yehya et Wajih Baarrini. M. Nasser Kandil a pour sa part appelé le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, à se rendre à Damas à l’occasion de la visite du Pape en Syrie, pour inciter ce dernier à prendre une position claire au sujet de l’arabité de Jérusalem. M. Kandil a indiqué que «le patriarche Sfeir dispose encore de nombreuses cartes en faveur d’une solution définitive des problèmes du Liban». M. Sleiman Frangié a estimé que «Bkerké représente une référence nationale». «Les Libanais n’ont pas oublié les événements douloureux de la guerre. Le temps qui s’est écoulé n’est pas suffisant» a-t-il ajouté. «Les blessures du passé n’ont pas encore été cicatrisées. Il ne faut pas en ajouter d’autres» a averti M. Frangié en faisant allusion au climat interne actuel. À Beyrouth, le Baas pro-syrien a tenu pour sa part un meeting au palais de l’Unesco. L’ancien député Rochaïd el-Khazen, le leader des Kataëb Mounir Hajj, et le président du PSNS, Gebrane Arayjit ont pris la parole au cours de ce rassemblement. M. Hajj a appelé à cette occasion le président Émile Lahoud à parrainer un dialogue sur le dossier des relations libano-syriennes. Soulignant qu’un tel dialogue devrait se limiter à «une élite», M. Hajj a déclaré que c’est le chef de l’État qui devrait désigner les personnalités et les instances habilitées à discuter de ce dossier. «Parmi ces personnalités, doit figurer le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, dont le patriotisme ne saurait être mis en doute», a notamment déclaré M. Hajj. Quant à M. Rochaïd el-Khazen, il a déploré, en substance, les réactions démesurées et peu courtoises aux déclarations du patriarche maronite, soulignant qu’il n’est pas concevable de faire fi de l’opinion exprimée par Mgr Sfeir.
M. Issam Farès, vice-président du Conseil, a indiqué hier que «les relations entre le Liban et la Syrie devaient être sans faille, honnêtes et basées sur la transparence». M. Farès a estimé que «si il existe des failles, un déséquilibre dans les relations, il convient d’y remédier». Il a ajouté que «le Liban et la Syrie doivent entretenir des relations exemplaires»....